Indice de la faim - Madagascar dans le rouge
Madagascar reste l’un des pays les plus touchés par la faim. Selon le 20ᵉ rapport sur l’indice de la faim dans le monde (GHI), le pays se classe au 120ᵉ rang sur 136 pays.
Évolution inquiétante
L’indice était de 42,0 en 2000. Il est descendu à 36,6 en 2008, puis à 35,0 en 2016. Aujourd’hui, il atteint 35,8. Cette situation place Madagascar parmi les nations à faim préoccupante. Sept pays présentent des niveaux similaires ou plus élevés : le Burundi, la RDC, Haïti, la Somalie, le Soudan du Sud, le Yémen et Madagascar. Pour ces pays, l’indice varie entre 35,0 et 49,9. L’indice de la faim repose sur quatre indicateurs principaux : le pourcentage de la population sous-alimentée, la prévalence de l’émaciation chez les enfants de moins de cinq ans, le taux de mortalité infantile et le retard de croissance chez les enfants.
Les causes du retard
Après analyse, 42 pays présentent un niveau de faim préoccupant. Les efforts pour réduire la faim stagnent. Par conséquent, atteindre l’Objectif de développement durable 2 (Faim zéro) reste difficile. Plusieurs facteurs expliquent ce retard. Les conflits perturbent l’agriculture et l’approvisionnement. La fragilité de l’économie limite les ressources. Les effets du changement climatique aggravent la situation. Le manque de volonté politique freine la mise en place de solutions.
Selon les prévisions, 56 pays, dont Madagascar, ne pourront pas éliminer la faim avant 2037. Face à ce constat, les experts recommandent plusieurs solutions. Ils proposent de promouvoir l’agriculture résiliente au changement climatique et de mettre en priorité les secteurs locaux. Ces mesures peuvent renforcer la production agricole et assurer la sécurité alimentaire à long terme. Elles impliquent la coopération entre l’État, les communautés et les agriculteurs. Une meilleure gestion des ressources et un soutien financier ciblé restent essentiels.