Aires protégées - Madagascar renforce la gestion
Le congrès international de la nature organisé par l’UICN a réuni des experts du monde entier.
Présentation du rapport 2025
Parmi eux, douze membres de l’UICN de Madagascar, ainsi que des représentants d’ONG, d’institutions publiques et d’acteurs locaux, ont participé à un échange intitulé « Défis et perspectives pour la conservation des aires protégées à Madagascar ». L’objectif était de partager les succès et les obstacles rencontrés, selon le communiqué du Madagascar National Park. Ensuite, il s’agissait de réfléchir ensemble à des solutions pour l’avenir. Le rapport « Madagascar Protected Areas Outlook 2025 », fruit de la collaboration de 34 organisations malgaches, a été présenté lors de la rencontre. Il montre les progrès réalisés. En 2024, la déforestation dans les aires protégées a diminué de 20 225 acres par rapport à l’année précédente, grâce à un renforcement de la surveillance et à une meilleure application de la loi.
Biodiversité en danger
Les gestionnaires ont fixé des objectifs ambitieux pour 2030 : réduire la déforestation de 90 % et récupérer près d’un million d’acres de forêt perdue. Pour y parvenir, ils misent sur la reforestation naturelle et gérée. Les brigades de conservation ont également été renforcées. Elles combinent application de la loi, personnel des aires protégées et engagement des communautés locales, ce qui permet de mieux contrôler les activités illégales. Madagascar abrite 3 759 espèces endémiques menacées, dont plus de 99,9 % dépendent des forêts terrestres. La protection des aires protégées reste donc essentielle. Le rapport propose plusieurs stratégies pour une conservation durable : étendre les aires protégées vers des zones écologiquement importantes, améliorer la gestion grâce à une gouvernance efficace, renforcer la participation communautaire et augmenter le financement des initiatives.