Problème d’électricité et d’eau : Le Col Michael Randrianirina prend le dossier en main

Inquiétude croissante de la population

« Je veux comprendre la réalité sur le terrain et trouver des réponses rapides » a-t-il annoncé. Le manque d’électricité et d’eau suscite une inquiétude grandissante. Ces problèmes figurent parmi les principales revendications des jeunes de la génération Z et de la population récemment descendue dans les rues. Les difficultés dans l’approvisionnement en eau et en électricité perdurent depuis longtemps. Plusieurs changements de dirigeants n’ont produit aucun résultat tangible. Les contrats avec les fournisseurs privés d’énergie et de carburant entraînent des pertes importantes. La Jirama achète souvent à perte. Selon le rapport de la Cour des comptes 2024, la dette de la Jirama dépasse 2 700 milliards d’ariary.

Redressement et réformes

Un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) prévoit un plan de redressement. Le projet inclut la transformation de la Jirama en société anonyme. Les syndicats des employés refusent ce changement. Le FMI demande également l’arrêt de toute aide financière de l’État. Cette décision alimente l’accumulation de dettes, surtout pour rembourser les fournisseurs privés d’énergie et de carburant. L’utilisation des énergies renouvelables, comme l’énergie solaire, réduit partiellement les délestages. La Banque mondiale soutient le projet. Cependant, cette solution ne résout pas entièrement le problème (« Les coupures continuent et la population souffre »). La centrale thermique d’Ambohimanambola, d’une puissance de 105 MW, reste inactive. Les équipements ont stagné deux ans au port de Toamasina. Récemment, une partie seulement a atteint Antananarivo. Les huit autres unités attendent encore au port. Par ailleurs, le projet Volobe II progresse lentement. Les préparatifs pour l’appel d’offres international du projet Sahofika avancent progressivement.