Sécurité alimentaire et climat : Les priorités débattues à Antananarivo
Antananarivo a accueilli, les 8 et 9 juillet 2025, un Dialogue National consacré à la coordination du système alimentaire, à l’adaptation au changement climatique et à la durabilité de la production.
L’événement a réuni des représentants du gouvernement, des agriculteurs, du secteur privé et des partenaires techniques et financiers. Ce cadre d’échange a permis de discuter des stratégies à adopter pour garantir la sécurité alimentaire de la population, tout en préservant l’environnement et en assurant la pérennité de la production agricole. Le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, HAJARISON François Sergio, y était représenté par son Secrétaire Général, RAMINDO Gaëtan. Étaient également présents des représentants de la FAO, de l’Office National de Nutrition (ONN), ainsi que du ministère de la Pêche et de l’Économie Bleue.
Vers une stratégie nationale coordonnée
Les discussions ont mis en avant l’urgence d’agir face aux effets du changement climatique, qui menacent directement les capacités de production. Les participants ont souligné la nécessité d’une approche globale, incluant la gestion durable des ressources naturelles, la protection des écosystèmes, l’aménagement du territoire, la construction d’infrastructures, ainsi que le renforcement de la sécurité dans les zones rurales. Le dialogue s’inscrit dans la vision portée par le Président Andry Rajoelina, qui vise l’autosuffisance alimentaire, une population en bonne santé et une participation active des citoyens au développement du pays. « Le système alimentaire doit être repensé dans son ensemble, de la production jusqu’à la consommation, en intégrant les réalités locales et les enjeux environnementaux », a résumé un intervenant. La mobilisation de tous les acteurs est jugée essentielle pour mettre en œuvre des politiques durables et efficaces. « Ce dialogue marque une étape importante dans la volonté du pays de bâtir un avenir plus résilient, où chaque citoyen a accès à une alimentation suffisante et de qualité. Reste maintenant à traduire les recommandations issues de ces échanges en actions concrètes, sur le terrain, au bénéfice de la population malgache » a-t-il déclaré.