Antananarivo : Trois cent soixante équipes locales formées pour mieux faire face aux catastrophes climatiques
Chaque année, la capitale malgache est durement touchée par des inondations et intempéries. En mars dernier, de fortes pluies ont provoqué la rupture de plusieurs digues, causant des pertes humaines et faisant près de 9 000 sinistrés. Pour mieux répondre à ces problèmes, du 7 au 11 avril, plus de 360 Équipes Locales de Secours (ELS), issues de 30 fokontany répartis dans les six arrondissements de la capitale, sont formées à la gestion des risques et catastrophes.
Former pour anticiper et agir efficacement
Cette formation entre dans le cadre du projet « Regional Urban Preparedness – Phase II (RUP) » de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), assuré par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), avec le soutien financier de l’Union européenne à travers sa Direction générale de la protection civile et des opérations d’aide humanitaire européennes (ECHO).
Ces sessions de formation, organisées en collaboration avec le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et la CUA, visent à renforcer les compétences locales en matière de prévention, d’alerte et d’intervention rapide. Les équipes formées sont composées de volontaires communautaires, souvent les premiers sur le terrain en cas de sinistre. Elles auront pour rôle de mettre en œuvre les plans d’urgence au niveau de leurs fokontany respectifs, avec une meilleure coordination entre les autorités locales et les partenaires humanitaires.
Une ville plus résiliente face aux chocs climatiques
Dans le cadre de ce programme, une délégation d’ECHO et du PAM a rencontré la Maire d’Antananarivo, Harilala Ramanantsoa, pour réaffirmer leur engagement commun. Cette visite symbolise la volonté de renforcer la coordination entre les acteurs et d’appuyer la vision de la CUA : construire une ville plus résiliente et capable de faire face aux défis climatiques croissants. Avec la saison cyclonique 2025-2026 à l’horizon, ces initiatives arrivent à point nommé pour mieux protéger les populations les plus vulnérables. A savoir que cette situation devient une habitude pour les riverains et que cette formation devrait faire ses preuves pour la saison suivante.
