Toliara et Morombe : L'urgence humanitaire après le passage du cyclone Dikeledi

Aide

Le cyclone Dikeledi a frappé le sud-ouest de Madagascar la semaine dernière. Les fortes pluies et les inondations ont dévasté des milliers de foyers. Une délégation gouvernementale, dirigée par la ministre de la Population et de la Solidarité, Aurélie Razafinjato, et le vice-président de l’Assemblée nationale de Toliara, Tinoka Roberto, a réagi rapidement. À Toliara I, l’épicentre des dégâts, plus de 2 751 familles ont été secourues. Elles étaient réparties dans cinq campements d’hébergement. Des vivres de première nécessité ont été distribués : riz, huile et légumineuses. Les campements les plus touchés étaient ceux d’Andaboly (736 familles) et de Mahavatse (750 familles). Ils ont été suivis par Antaninarenina (648 familles), Ambohitsabo (461 familles) et FLM Soamasoandro (156 familles). « Cette aide est vitale, mais nous devons anticiper la reconstruction », a précisé un responsable local.

Renforcement

À Morombe, une zone côtière particulièrement vulnérable, 148 familles ont aussi bénéficié de l’aide. Cependant, les habitants ont exprimé des besoins au-delà de l’alimentaire. Ils réclament du matériel pour lutter contre la montée des eaux. « Les digues de fortune ne suffisent plus. Nous avons besoin de soutien technique durable », a insisté un habitant. La mission gouvernementale a souligné l’importance de la coordination. Des membres des ministères de l’Intérieur, des autorités locales et des élus ont été mobilisés. « Notre présence montre la solidarité nationale. Nous évaluons les dégâts pour mettre en place des solutions durables », a affirmé Aurélie Razafinjato. Les urgences immédiates sont partiellement couvertes. Cependant, les défis à long terme sont considérables : réhabilitation des infrastructures, prévention des risques climatiques et sécurisation des ressources. Le cyclone Dikeledi a révélé la nécessité de renforcer la résilience de Madagascar face aux aléas naturels.