Eradication de la traite des êtres humains : Plus de 100 cas traités en 9 ans grâce à des collaborations internationales
Une réunion de travail entre Madagascar et les États-Unis a eu lieu hier pour discuter de l'éradication de la traite des êtres humains. Le ministre malgache des Affaires étrangères a rencontré l'Ambassadeur des États-Unis, Claire Annette Pierangelo, et Cindy Dye, Ambassadeur itinérant des États-Unis chargée de cette problématique. Les discussions ont porté sur la coopération renforcée entre les deux pays et les résultats obtenus dans la lutte contre la traite des êtres humains.
Une collaboration fructueuse
Depuis 2015, Madagascar a traité plus de 100 cas de traite des êtres humains, y compris l’exploitation de travailleuses domestiques et les mariages forcés. Ces coopérations internationales ont permis de réaliser ces avancées concrètes, y compris la collaboration avec les Etats-Unis. Néanmoins, des efforts supplémentaires sont nécessaires. Dans ce cas, la Direction de la Diaspora et des Questions Migratoires (DDIAQM) et le Bureau National de Lutte contre la Traite des Êtres Humains (BNLETH), soutenus par l'Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) et l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), continuent de renforcer la lutte, notamment pour la protection des enfants et la coordination avec les partenaires internationaux.
Vers un renforcement des capacités
La ministre Rasata Rafaravavitafika a souligné l'engagement du gouvernement malgache dans la lutte contre la traite des êtres humains. Cette rencontre a permis également de faire un point sur la mise en place du système d'analyse des données migratoires (MIDAS) aux frontières et son interopérabilité avec d’autres systèmes, tels que PISCES et FIND. De plus, des actions ont été envisagées pour une migration plus sûre, ordonnée et régulière. La rencontre marque une étape importante dans le renforcement du partenariat Madagascar # États-Unis pour un avenir sans traite d’êtres humains, où la protection des victimes et la poursuite des trafiquants restent les priorités absolues.