Quatrième Salon de la pêche - Diversification et sécurité alimentaire au cœur des débats
La production de poissons à Madagascar s’élève actuellement à environ 150 000 tonnes, un chiffre qui englobe les produits issus de la mer, des eaux douces et de l’aquaculture.
Lors de l’ouverture du quatrième Salon de la pêche, qui se tient au stade Barea à Mahamasina, le directeur général du ministère de la Pêche et de l’Economie Bleue, Rakotosoa Rado, a souligné l’importance de diversifier les sources de production. « Cette production provient à la fois de la mer, des eaux douces et de l'aquaculture », a-t-il affirmé. Un des principaux défis auxquels le pays est confronté est la consommation individuelle de poissons, qui reste relativement faible. Actuellement, chaque Malgache consomme en moyenne 7 kilos de poisson par an. Le ministère vise à porter ce chiffre à 11 kilos par personne d’ici peu. Pour atteindre cet objectif , le DG a déclaré que l’élevage en cage serait une priorité, permettant ainsi d’augmenter l’offre de poissons disponibles sur le marché. Pour accompagner ces efforts, le ministère a mis en place diverses stratégies destinées à renforcer la production et garantir la sécurité alimentaire. « Nous voulons également que la pêche devienne une source de revenus pour les ménages », a-t-il ajouté . Dans cette optique, des formations sont proposées pour développer la filière et encourager davantage de Malgaches à s’engager dans le secteur de la pêche.
Échange
Le quatrième Salon de la pêche, qui s’étendra sur quatre jours, a pour thème cette année « La pêche, gage d’autosuffisance alimentaire à Madagascar ». Cet événement rassemble plus de 100 exposants qui présentent leurs produits et innovations. L’occasion pour les acteurs du secteur de se rencontrer, d’échanger des idées et d’explorer des pistes de collaboration pour renforcer la filière. L’importance de la pêche à Madagascar ne peut être sous-estimée. Elle représente non seulement un levier pour la sécurité alimentaire, mais également un potentiel économique pour de nombreuses familles malgaches. Les initiatives du ministère, combinées aux efforts des acteurs du secteur, pourraient transformer cette ressource précieuse en un pilier du développement durable du pays.
