Télécommunications : les opérateurs de télécommunications apportent des précisions après le débat télévisé
Le Groupement des Opérateurs de Télécommunications réagit aux propos tenus lors du débat télévisé du 24 novembre
Au lendemain d’un débat consacré au prix de l’Internet mobile sur la télévision nationale, le Groupement des Opérateurs de Télécommunications de Madagascar (GTM) publie un droit de réponse. L’organisation regrette de ne pas avoir été invitée, estimant que sa présence aurait permis d’éviter des « incompréhensions » concernant les discussions engagées avec le ministère de tutelle. Le GTM souligne avoir été sollicité par les autorités pour examiner une baisse rapide et significative des tarifs. Il rappelle que les prix actuels s’expliquent notamment par des taxes sectorielles parmi les plus élevées du continent, la hausse du coût des licences et des fréquences, ainsi qu’un contexte macro-économique difficile marqué par la dépréciation de l’Ariary et l’augmentation du coût de l’énergie. Le groupement évoque aussi la concurrence « déloyale » d’un opérateur ne s’acquittant ni des taxes fiscales ni des obligations réglementaires.
Des baisses conditionnées à des allègements fiscaux
Les opérateurs affirment avoir accepté le principe d’une baisse, tout en demandant la suppression de taxes jugées pénalisantes, comme les droits d’accises sur les télécoms et le mobile money ou les taxes sur les smartphones à bas prix. Selon eux, ces suppressions n’entraîneraient aucune perte de recettes pour l’État.
Le GTM réfute avoir réclamé la suppression de 215 milliards d’ariary d’impôts et assure garantir 400 milliards d’ariary de recettes fiscales en 2026. Il réitère son ouverture au dialogue et appelle à une communication responsable pour éviter la désinformation.
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