Défis énergétiques à Madagascar - Le nouveau ministre promet action et continuité
Lors de la passation de service, le nouveau ministre de l’Énergie, Jurice Ny Ando Ralitera, a rappelé que le développement économique et industriel de Madagascar repose fortement sur le secteur énergétique.
Dialogue et transparence au cœur
Il a affirmé sa volonté de travailler avec tous les acteurs pour améliorer le fonctionnement du ministère et relever les défis qui l’attendent. « Nous avons entendu de nombreuses plaintes. Il est temps de répondre et de résoudre ces problèmes », a-t-il déclaré. Il a souligné la nécessité de poursuivre les projets lancés par l’ancienne équipe, insistant sur « la continuité des travaux ». Pour lui, l’engagement se mesure par des actions concrètes et des décisions fermes, pas seulement par des discours. Conscient de l’ampleur de sa mission, il a appelé le secteur privé, les consommateurs et tous les partenaires à collaborer de manière transparente et efficace. « Les portes sont ouvertes au dialogue et à l’écoute », a-t-il ajouté. Des décisions importantes sont attendues dans les deux mois à venir.
Collaboration essentielle
L’ancien ministre, Olivier Jean Baptiste, a évoqué le projet Volobe, dont l’appel d’offres est achevé. De nombreux projets restent à mener, avec pour objectif d’augmenter le taux d’accès à l’électricité, actuellement limité à 35 %. « Tous les projets du pacte énergétique doivent être poursuivis pour atteindre 70 à 80 % de couverture », a-t-il indiqué, rappelant que le développement énergétique nécessite la coopération de la JIRAMA, de l’État et des partenaires. Il a également mentionné des programmes liés au pétrole avec le FMI et le FEC. Le nouveau ministre a précisé que le délai de deux mois servira à démontrer sa capacité à gérer le ministère. Des projets à court terme sont déjà prévus pour améliorer l’accès à l’électricité, tandis que des solutions à long terme viseront à réduire progressivement les délestages. Concernant les tensions avec le syndicat de la JIRAMA et la demande de démission du directeur général, il a annoncé : « Nous allons rencontrer le syndicat pour trouver un consensus. Le problème ne vient pas des individus mais du système. »


