Ala Hiriky-Mandrare - Lancement de la Phase I de conservation communautaire
Une convention de financement lance la Phase I pour la conservation communautaire de la forêt épineuse d’Ala Hiriky-Mandrare. MBG Madagascar, la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar et la Fondation HEMPEL signent l’accord cette semaine.
Gouvernance partagée
Ainsi, une alliance stratégique prend forme. Les rôles se clarifient. Les ressources se sécurisent. La gouvernance se partage. Cette organisation permet de passer rapidement de l’intention à l’action sur le terrain. La forêt d’Ala Hiriky-Mandrare occupe le sud de Madagascar. Elle rassemble une mosaïque d’habitats uniques et une biodiversité exceptionnelle. La zone subit cependant une forte pression. La déforestation, les incendies et l’exploitation non durable menacent l’écosystème. La forêt conserve également une valeur culturelle importante pour les communautés locales. Les savoirs traditionnels se combinent à la science et aux partenariats pour protéger les services écosystémiques
. Cette Phase I prévoit plusieurs actions concrètes. Un gestionnaire d’aire protégée fonctionnera pleinement. Les membres du consortium s’impliqueront activement dans la gestion du paysage.
Participation directe des habitants
Le suivi écologique et communautaire se renforcera pour observer la biodiversité et mesurer l’impact des activités humaines. Des restaurations ciblées interviendront sur les sites prioritaires. La gouvernance impliquera les autorités locales pour garantir une participation inclusive. Les moyens de subsistance durables se développeront. Puis, l’agroforesterie et les produits forestiers non ligneux fourniront des alternatives économiques aux habitants.
Un cadre de suivi accompagnera toutes les actions.Ce qui permettra de mesurer pas à pas les bénéfices pour la nature et les communautés. Il fournira aussi une base de preuves et l’élan nécessaire pour la prochaine phase. La Phase I illustre une approche où communautés locales, science et partenaires financiers convergent. Elle montre qu’une gestion inclusive et stratégique protège la biodiversité tout en soutenant les populations locales. Ainsi, les habitants participent directement à la protection de leur environnement. Les ressources naturelles se préservent pour les générations futures.