Enseignement supérieur : Reprise progressive à l’Université d’Antananarivo
La plupart des Facultés à Ankatso préparent les concours ou sélection de dossiers pour l’entrée en première année.
Alors que la grève s’est apaisée ces derniers temps, surtout depuis le début de la semaine du 13 octobre, l’enseignement supérieur reprend vie à Antananarivo. Les bureaux commencent à recevoir les étudiants et nouveaux bacheliers, si les salles de classe accueillent des cours ou examens. Et ce, dans un rythme progressif.
Des rendez-vous pour les futurs étudiants de l’EGS
Pour la Faculté d’Économie, Gestion et Sociologie (EGS), les responsables confirment les dates des tests pour ceux et celles qui souhaitent intégrer le niveau L1. Pour le premier jour, le 11 novembre, les bacheliers qui choisissent la filière Économie seront mis à l’épreuve. Le second jour, le 12 novembre, c’est au tour des passionnés de la filière Sociologie de passer les examens. Puis, pour la filière Gestion, les candidats sont conviés le 13 novembre.
D’autres facultés en action
La Faculté de Droit et de Sciences politiques (FDSP) garde son calendrier initial. Le concours d’entrée en première année se déroulera ainsi les 17 et 18 novembre. Les candidats disposent encore de plus de 4 semaines pour se retrousser les manches et gagner le premier combat du monde universitaire.
En ce qui concerne la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, l’examen a été reporté. Alors que les futurs universitaires auraient dû passer leur test, le 14 octobre dernier, le vrai rendez-vous reste encore à découvrir.
Des préparations rigoureuses
Au cœur du terminus d’Ankatso, les stands qui proposent des cours préparatoires abondent. Les étudiants profitent d’orientations importantes pour réussir le concours. Les enseignants proposent des leçons basiques, en fonction des connaissances incontournables selon la filière choisie. Le traitement des sujets des concours précédents s’avère également au rendez-vous.
Force est de constater qu’une grande partie des nouveaux bacheliers s’intéresse toujours aux universités publiques. Et ce, non seulement pour des causes financières, mais surtout pour la fiabilité des diplômes.
