Makis Ladies : Le rugby féminin en quête de soutien avant l’Afrique
Attendu au Kenya les 16 et 17 novembre pour le Championnat d’Afrique de rugby à 7, le XV féminin malgache doit encore réunir les fonds nécessaires pour participer à la compétition. Une course contre la montre qui contraste avec la reconnaissance internationale récemment accordée au rugby malgache par la World Rugby.
Equipe motivée
Les Makis Ladies, sélection nationale féminine de rugby à 7, s’apprêtent à défendre les couleurs de Madagascar lors du Championnat d’Afrique 2025, qualificatif pour le World Series Challenger 2026. La compétition, organisée au Kenya les 16 et 17 novembre, représente une étape cruciale dans la progression du rugby féminin malgache.
Mais à quelques semaines du départ, un obstacle de taille persiste : le paiement des 7 500 euros de frais d’inscription, toujours en attente. Le président de Malagasy Rugby, Marcel Rakotomalala, a lancé un appel urgent aux autorités sportives et au gouvernement pour débloquer les fonds nécessaires. Il a rappelé que la date limite de paiement était fixée au 15 octobre et a exhorté le ministère des Sports ainsi que la Primature à intervenir rapidement. Cette situation rappelle les difficultés rencontrées lors du dernier Championnat d’Afrique organisé à Madagascar.
Reconnaissance internationale
Malgré ces contraintes, les signaux venus de la scène internationale restent positifs. Lors du congrès de la World Rugby à Londres en septembre, les dirigeants mondiaux ont salué la progression du rugby malgache, aussi bien chez les hommes que chez les femmes.
Cette reconnaissance s’est traduite par une invitation officielle de Malagasy Rugby à des événements internationaux, ainsi que par un soutien de la Solidarité olympique en faveur du rugby féminin. Deux figures du rugby malgache, le Dr Felana et Ando, ont d’ailleurs eu l’occasion de présenter les performances locales à Londres, tandis que Fenitra, capitaine des Makis Ladies, a été invitée à la cérémonie d’ouverture du Mondial. Autant de signes encourageants qui rappellent que, malgré le manque de moyens, le rugby féminin malgache continue de gagner du terrain… et du respect.