Cinema - Cinépax contraint à fermer après les violences du 25 septembre
Situé à Ambodivona, dans l’enceinte du Tana Water Front, le cinéma Cinépax a été gravement touché par les pillages et actes de vandalisme qui ont éclaté dans la nuit du 25 septembre et se sont poursuivis au matin. Le complexe culturel annonce une fermeture provisoire pour se reconstruire.
Durement frappé par les émeutes
Le secteur culturel de la capitale continue de payer un lourd tribut après les scènes de pillages et de vandalisme. Le Tana Water Front, à Ambodivona, a été la cible de plusieurs actions de pillage dans la nuit du 25 septembre et même dans la matinée suivante. Parmi les établissements touchés figure Cinépax, seul multiplexe de la zone, qui a subi d’importants dégâts matériels.
Dans un communiqué publié après les événements, la direction a exprimé son désarroi : “Nos salles ont été lourdement endommagées. Nous devons fermer nos portes, le temps de panser les blessures et de reconstruire.” Pour les cinéphiles et habitués du lieu, cette annonce résonne comme une grande perte, Cinépax étant depuis plusieurs années un espace phare de divertissement et de convivialité.
L’espoir d’une reconstruction
Au-delà de sa vocation commerciale, Cinépax s’est imposé comme un lieu de rencontres, d’échanges culturels et d’émotions partagées. Sa fermeture, même temporaire, souligne l’impact des violences sur la vie culturelle de la capitale. Les responsables affirment néanmoins croire en la capacité de rebondir. Ils saluent les nombreux messages de soutien et insistent sur l’importance de la solidarité pour surmonter cette épreuve. “Nous reviendrons, plus forts et toujours à vos côtés”, promettent-ils.
Aucune date de réouverture n’a été annoncée pour l’instant. Mais dans un contexte où le Tana Water Front lui-même reste marqué par les pillages, l’annonce d’un retour du Cinépax est perçue comme un signe d’espoir pour le secteur culturel et pour les habitants d’Antananarivo.