Cosafa U17 : Dernier baroud d’honneur pour les jeunes Barea
Déjà éliminée après deux défaites, la sélection malgache des moins de 17 ans affronte ce lundi la Zambie, tenante du titre. Un match sans enjeu qualificatif mais essentiel pour sauver l’honneur et redorer l’image du football malgache.
Un parcours difficile au Zimbabwe
Le tournoi Cosafa U17, qui réunit les meilleures nations d’Afrique australe, n’a pas souri aux jeunes Barea. Après deux lourdes défaites face au Malawi (3-1) puis à l’Afrique du Sud (5-1), Madagascar est d’ores et déjà hors course pour les phases finales. Leur dernier match de poule, prévu au Hearts Stadium du Zimbabwe, se jouera contre la Zambie, championne en titre et candidate sérieuse à sa propre succession. Si la rencontre ne changera rien au classement du groupe B, elle reste symbolique. Elle doit permettre aux joueurs de retrouver confiance et de montrer un visage plus combatif après des prestations qui ont suscité de vives critiques. Sur les réseaux sociaux comme dans les discussions de supporters, beaucoup s’inquiètent de l’avenir du football malgache à la vue de ces résultats.
Sauver l’image, préparer l’avenir
Les débats se sont enflammés sur la composition même de cette sélection, accusée par certains de ne pas représenter toutes les ligues régionales. D’autres pointent la préparation jugée insuffisante et le manque d’expérience face à des adversaires mieux structurés. Résultat : un entraîneur sous pression et des jeunes joueurs contraints de réagir dans un contexte difficile. Pour eux, battre la Zambie relèverait presque de l’exploit. Mais l’objectif est surtout de montrer des progrès, d’afficher plus de discipline et de solidarité sur le terrain. « Même sans qualification en jeu, chaque minute compte pour l’avenir », a glissé un dirigeant proche de la sélection.
Au-delà du tournoi, l’enjeu reste important. Le Cosafa U17 sert de tremplin vers la CAN U17 prévue en 2026. Seules les trois meilleures équipes de cette édition auront ce privilège. Madagascar n’en fera pas partie, mais cette expérience doit servir de leçon. Reste à savoir si les Barea sauront transformer cette désillusion en moteur de reconstruction.