FIBA AFRIQUE- Les arbitres malgaches au centre du jeu africain
Du 11 au 14 septembre, Madagascar accueille un stage continental de la FIBA Afrique. Quatre arbitres malgaches y prennent part, une opportunité rare de se mesurer aux standards internationaux et de faire rayonner la Grande Île.
Quatre visages malgaches sur le terrain
Quand on parle de basket, ce sont souvent les joueurs qui volent la vedette. Pourtant, ce mois de septembre, ce sont les arbitres qui tiennent le premier rôle à Antananarivo. La FIBA Afrique y organise un stage intensif de quatre jours, destiné à former et perfectionner les arbitres de zone. Parmi les participants, quatre Malgaches : Mbolanomena Rabemananjara , Sunshine Cynthia Anasthasie SON OF MAN , l’une des rares femmes arbitres présentes, Laurenço Clark Antonio Fernand et Aina Redjany Rakotonirina Lantomananarivony. Pour eux, c’est une occasion unique de se confronter aux exigences du haut niveau et de prouver que l’arbitrage malagasy peut se hisser au diapason continental.
« C’est une chance de progresser, mais aussi une responsabilité », confie un arbitre, soulignant la pression qui accompagne ces sessions où chaque décision est scrutée à la loupe.
Un carrefour africain à Antananarivo
Le stage ne réunit pas seulement les officiels de Madagascar : des arbitres venus de dix autres pays – du Cameroun à l’Égypte, en passant par le Rwanda et la Tanzanie – ont fait le déplacement. Une véritable mosaïque africaine où chacun vient partager son expérience et apprendre des autres.
Pour Madagascar, accueillir un tel événement est une fierté et un signal fort. « C’est une manière de montrer que le pays peut être un acteur clé du basketball africain, pas seulement par ses joueurs mais aussi grâce à ses arbitres », glisse un membre de la Fédération Malagasy de Basket-Ball.
Au-delà des sifflets et des fautes techniques, il s’agit bien de bâtir une nouvelle génération d’arbitres capables d’officier demain sur les plus grandes scènes. Et si le public ne retient pas toujours leur nom, ces hommes et ces femmes en noir restent les garants d’un basket juste, rythmé et crédible. Ainsi, l’avenir du jeu se joue aussi derrière le coup de sifflet.