Gouvernance migratoire - Madagascar et le Cameroun en partenariat
Le renforcement de la coopération bilatérale entre Madagascar et le Cameroun guide la mission d’étude camerounaise accueillie par le Ministère des Affaires étrangères.
Stratégies communes
La mission se déroule du 8 au 14 septembre et s’inscrit dans le cadre du projet de Coopération Régionale des Politiques Migratoires – Phase 2 (CRPM2). Les participants viennent des Directions de la Diaspora et des Questions Migratoires de Madagascar et du Cameroun. Ils échangent sur la gestion des migrations et la mobilisation des diasporas. L’objectif consiste à partager expériences et bonnes pratiques. Ensuite, ils définissent des stratégies communes pour favoriser la contribution des diasporas au développement et soutenir la réintégration durable des citoyens de retour. La mission combine plusieurs activités. D’abord, les réunions institutionnelles offrent des échanges directs. Ensuite, les visites de terrain permettent d’observer les dispositifs en action.
Enfin, les rencontres avec les acteurs clés, dont les représentants de la diaspora, enrichissent les réflexions. Les conclusions alimentent les discussions régionales du CRPM2 et consolident les liens entre les deux pays.
Une action régionale couvrant six pays africains
Lancé en 2024, le CRPM2 améliore la gouvernance des politiques migratoires en Afrique subsaharienne. Le projet valorise aussi le rôle stratégique des migrations et des diasporas dans le développement durable. La phase 2 concentre ses actions sur quatre points : renforcer les capacités des institutions publiques, soutenir la réintégration des migrants de retour, mobiliser les diasporas pour le développement économique, social et culturel, et animer un cadre de dialogue pluri-acteurs. Le projet couvre six pays : Cameroun, Comores, Côte d’Ivoire, Guinée, Madagascar et Sénégal. La phase 2 organise 44 ateliers de dialogue régional et national, lance 20 projets de coopération institutionnelle entre administrations africaines et soutient 20 actions portées par des diasporas en Côte d’Ivoire et en Guinée. Enfin, elle finance 10 projets de développement local et réalise 5 études thématiques sur les migrations africaines.
