Toliara : Biodiversité et communautés locales main dans la main
Le Paiement pour les Services Écosystémiques (PSE) a occupé une place centrale lors d’un atelier organisé à Toliara la semaine dernière.
Renforcement des compétences locales
Le projet TEFIALA, soutenu par le GEF 7, a rassemblé plusieurs acteurs de la région Atsimo Andrefana pour renforcer leurs compétences sur la gestion durable des ressources naturelles. Le PSE propose un système concret : protéger la nature et fournir des revenus aux populations locales. Ce mécanisme, intégré au Mécanisme de Financement Durable (MFD), mobilise des fonds pour soutenir la conservation et améliorer les conditions de vie des communautés riveraines. Les organisateurs ont présenté les principales activités du TEFIALA. Ils ont partagé les résultats d’enquêtes réalisées dans le Bas Mangoky pour identifier les sites adaptés au PSE. Les critères de sélection des zones prioritaires ont été expliqués. Les acteurs locaux ont reçu des précisions sur leurs rôles et responsabilités afin de mettre en œuvre le mécanisme efficacement.
Plateforme d’échanges
Des exemples concrets ont illustré le fonctionnement du PSE. Le PSE Tohampontsy Andapa, le Programme de Paiement Agro-Environnemental au Cambodge, ainsi que des initiatives d’écotourisme ont montré comment valoriser les services écosystémiques pour générer des bénéfices économiques tout en protégeant la nature. L’atelier a servi de plateforme d’échanges. Les participants, issus des collectivités, associations et institutions, ont discuté des défis locaux et partagé leurs expériences. Ces échanges ont favorisé la coordination et la mise en place d’actions concertées pour protéger les ressources naturelles. La région du Bas Mangoky, riche en biodiversité, subit de fortes pressions liées aux activités humaines. Le renforcement des compétences locales contribue à concilier exploitation raisonnée des ressources et développement économique durable. En plaçant le PSE au centre de la discussion, le colloque ouvre des perspectives concrètes pour valoriser la nature. Les communautés locales profitent des revenus générés, tandis que la biodiversité conserve ses fonctions essentielles.