Ambovombe - Les régions unies pour améliorer l’accès aux financements verts
Les régions Androy, Anosy et Atsimo Andrefana rencontrent plusieurs obstacles. Ces blocages ralentissent les projets de développement et de protection de l’environnement.
Ces constats ont été partagés lors des consultations interrégionales à Ambovombe, qui visent à améliorer le mécanisme opérationnel de l’Autorité nationale désignée (AND). Parmi les problèmes évoqués, le manque de coordination entre les acteurs est un frein important. De plus, le personnel qualifié manque sur le terrain. Le suivi des projets reste aussi difficile. En outre, les démarches administratives pour accéder aux financements internationaux sont souvent trop compliquées, surtout pour les petites structures locales.
Vers un mécanisme clair
Face à ces difficultés, les représentants ont proposé plusieurs solutions. Ils suggèrent notamment de créer des équipes techniques dans chaque région. Ils souhaitent aussi renforcer la formation des acteurs locaux. Par ailleurs, ils insistent sur la nécessité d’améliorer la communication entre les responsables locaux et les autorités nationales. Enfin, ils recommandent d’adapter les outils de gestion aux réalités spécifiques du Sud. Ces propositions serviront à améliorer le fonctionnement de l’AND. Cette structure est chargée d’évaluer les projets qui demandent un financement auprès du Fonds Vert pour le Climat (GCF). Pour cela, l’AND doit s’appuyer sur un mécanisme clair, simple et adapté aux besoins des régions. Ces consultations s’inscrivent dans le cadre du projet GCF Readiness, qui vise à renforcer les cadres et processus pour faciliter l’accès au financement climatique. Ce projet est mené par le ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) avec l’aide technique de la FAO.
L’objectif est d’écouter les avis et besoins des acteurs concernés afin de mettre en place un système efficace. Grâce à cette démarche participative, le gouvernement souhaite aider les communautés locales à mieux faire face au changement climatique. Elles pourront aussi bénéficier plus facilement des financements internationaux.