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Lutte antiacridienne : Protection des cultures sans nuire à l’environnement

29/07/2025 11:32 © Moov

Pour faire face aux invasions de criquets, les campagnes de lutte antiacridienne se poursuivent. Elles se veulent à la fois efficaces, encadrées et respectueuses des écosystèmes. Une attention particulière est portée à l’impact environnemental.

Une lutte ciblée, dans un cadre strictement surveillé

Chaque opération de traitement contre les criquets est encadrée par une équipe spécialisée dans le suivi environnemental. A savoir qu’il existe deux méthodes utilisées, notamment le traitement terrestre et aérien. Les équipes veillent en premier lieu à évaluer l’efficacité des produits utilisés, notamment en mesurant le taux de mortalité des criquets, afin de s’assurer du bon dosage et de l'efficacité des traitements.
Mais l’objectif n’est pas uniquement d’éliminer les criquets : il s’agit aussi de protéger les insectes non-cibles ainsi que les vertébrés. Ainsi, un suivi des zones traitées est systématiquement effectué pour mesurer l’impact réel sur la biodiversité locale.

Des mesures concrètes pour prévenir toute dérive

Pour éviter que les produits ne s’étendent au-delà des zones ciblées, un contrôle de la dérive est mis en place. Ce contrôle repose sur des directives strictes de la FAO et l’usage de zones tampons, afin de prévenir toute contamination accidentelle de zones non infestées.
De plus, des zones sensibles comme les aires protégées, les ruches, les villages ou les cultures biologiques sont rigoureusement évitées. Si elles se trouvent à proximité, des mesures d’adaptation sont mises en œuvre pour garantir leur intégrité.
Par ailleurs, des campagnes de sensibilisation sont menées en parallèle dans les localités concernées. Radios locales, marchés et réunions communautaires permettent de rassurer les populations et de les associer à l’effort collectif.
Cette lutte est opérée en collaboration entre le Ivontoerana Famongorana ny Valala eto Madagasikara (IFVM) et la FAO. Les activités sont actuellement menées dans la région Androy et Anosy qui sont les principales affectées par les criquets. Le traitement terrestre a atteint 955 ha et celui de l’aérien 6 950 ha, lors du dernier rapport publié par l’IFVM.

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