Arts martiaux - Le Kendo, un art japonais encore peu connu à Madagascar

Un sport basé sur l’art du sabre japonais

À l’occasion du salon du Japon, organisé les 18 et 19 juillet à l’hôtel Ibis Ankorondrano, tous les acteurs du milieu asiatique présents à Madagascar ont participé à cette exposition. En marge de l’événement, on a pu découvrir l’univers des arts martiaux japonais, comme le Kendo, qui signifie littéralement « la voie du sabre ». Il est issu du Kenjutsu, l’art de manier le sabre chez les samouraïs. Avec le temps, le Kendo a évolué vers une pratique plus éducative. Aujourd’hui, c’est une activité qui travaille à la fois le corps et l’esprit. Elle aide à développer la concentration, la confiance en soi et le respect. Les pratiquants utilisent un sabre en bambou et portent une armure. Cela permet de s’entraîner ou de faire des combats sans se blesser. Le Kendo n’est pas seulement un sport. C’est aussi une manière de vivre et d’appliquer certaines valeurs au quotidien, comme le respect et la discipline.
À Madagascar, la pratique reste encore limitée. Selon Ndimby Mahefa, pratiquant et passionné, la discipline est peu connue et demande du matériel coûteux. Cela freine son développement.

Une petite communauté qui essaie d’exister

À ce jour, on compte deux clubs actifs dans la capitale. Une trentaine à une quarantaine de personnes sont inscrites. Mais le nombre de pratiquants réguliers est plus bas. Certains arrêtent ou ne peuvent pas toujours venir s’entraîner. Il n’existe pas encore de compétition à Madagascar. Le nombre de pratiquants est trop faible pour l’instant. Mais les responsables espèrent en organiser à l’avenir pour mieux faire connaître le Kendo. Le discipline est ouvert à tous. Pas besoin d’être fort ou jeune. Il peut se pratiquer à tout âge, chacun à son rythme. C’est ce côté accessible et progressif qui attire souvent les curieux.