Lutte climatique - Madagascar réclame le respect des engagements financiers
La Grande île, aux côtés d’autres pays en développement, a participé activement à la 62ᵉ session des organes subsidiaires de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).
Délégation malgache active
Cette réunion a eu lieu en juin 2025 à Bonn, en Allemagne. De nombreux pays y ont discuté des moyens pour lutter contre le changement climatique. La délégation malgache a assisté aux négociations, ateliers et réunions selon le communiqué publié par le ministère de l’Encironnement et du Développement Durable. Plusieurs sujets importants ont été abordés : réduire les émissions, s’adapter aux changements climatiques, financer les actions, gérer les pertes, assurer la transparence, protéger les forêts avec le programme REDD+ et garantir une transition juste pour tous.
Défendre les pays vulnérables
Un point clé a été le financement. Madagascar a insisté sur l’importance de mettre en œuvre la feuille de route Baku-Belém. Ce plan, adopté lors de la COP29, vise à mobiliser 1,3 milliard de dollars par an d’ici 2035 pour aider les pays vulnérables. La Grande île demande aux pays riches de tenir leurs promesses, comme le prévoit l’article 9.1 de l’Accord de Paris.
La session a aussi permis à Madagascar de se préparer pour la COP30. Cette conférence se tiendra en novembre 2025 à Belém, au Brésil. La délégation malagasy veut y défendre les intérêts de son pays et des pays les plus touchés par le changement climatique. En participant à cette session, Madagascar montre sa volonté d’agir contre le changement climatique. Le pays appelle à une coopération internationale plus forte. Ensemble, il est possible de construire un avenir plus sûr et durable.