Kick-boxing, exclu des Jeux des Iles : « On doit le surmonter et viser d’autres tournois internationaux », dixit Jolce Maminirina

Midi Madagasikara: Que représente le kick-boxing pour les Jeux des Iles de l’Océan Indien ?

*Jolce Maminirina *: « Le kick-boxing est un sport qui a une grande valeur à Madagascar qui était sur le toit du monde à l’époque, car nous avions des champions du monde, des champions d’Afrique. Nos porte-fanions ont parlé d’eux à chaque compétition internationale. On a vécu ce moment de gloire pendant plus de dix ans. Il s’agit d’une discipline maîtrisée parfaitement par les Malgaches ».

Midi : Comment expliquez-vous cette décision de ne pas retenir le kick-boxing à ce rendez-vous ?

J.M : « Certes, nous accueillerons la 11 e édition, mais nous ne sommes pas les seuls à prendre des décisions. Il y a un comité dans lequel toutes les îles sont représentées. Je pense qu’il y a une importante raison qui explique l’annulation d’autres disciplines dont le kick fait partie. Et je pense aussi que les responsables malgaches dans ce comité sont conscients que le kick est susceptible de nous rapporter des médailles. Des négociations sont en cours pour qu’on puisse revenir sur cette décision ».

Midi : Comment avez-vous accueilli cette mauvaise nouvelle?

* J.M :* « Nous étions tristes mais on doit le surmonter. On a fait preuve d’un grand courage. On accepte les choses tout en restant optimistes. Nous allons montrer qu’on a encore d’autres grands défis auxquels faire face à part les JIOI, comme le championnat du monde, c’est le plus grand titre pour nous ».

Midi : Pouvez-vous nous parler un peu du voyage des athlètes à Maurice le week-end dernier ?

*J.M : *« Il s’agit d’un tournoi international organisé par la Fédération mauricienne de kick-boxing. La Grande Ile a envoyé sept boxeurs dont cinq ont remporté des médailles. Après l’île Maurice, Madagascar se trouve à la deuxième position devant l’Afrique du Sud et la Turquie. Les trois pays sont convaincus par les performances des Malgaches. Nous avons également amené des arbitres pour suivre des formations. Mais malheureusement nous n’étions pas bien accueillis lorsqu’on est retourné au pays ».

Midi : Cela fait un an que vous êtes au pouvoir, est-ce que les choses vont bien ?

J.M : « Une année du mandat est passée. Tout le staff est bien constitué. La fédération a pu organiser le sommet national avec la participation de tous les clubs issus des 14 ligues. Pourtant nous ne sommes pas à l’abri des différents problèmes auxquels la Fédération essaie toujours de trouver des solutions. Nous avons pris au sérieux la préparation aux JIOI. Des tournois de détection ont été effectués. Malgré le fait que nous y serons absents, la préparation continue pour les autres échéances internationales. Nos athlètes sont toujours prêts pour d’ éventuels combats internationaux. Le prochain rendez-vous sera le Mondial du Portugal en novembre ».