Micc et consommateurs - Union sacrée contre la hausse des prix
Le ministère de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation et plusieurs associations de consommateurs se sont réunis hier. La lutte contre la hausse des prix était l’objet de ce rapprochement.
Même combat. Entre le Micc et les consommateurs, la préoccupation est la même. Il s’agit de la hausse effrénée des prix. Jusque là c’était le chacun pour soi. Chacun travaille dans son coin. L’heure est maintenant venue de rassembler les forces pour une meilleure efficacité. « On va discuter de plusieurs sujets importants par rapport à la hausse des prix des produits de première nécessité. On va chercher ensemble des solutions et le Micc travaille jour et nuit pour cet objectif » a déclaré le ministre Edgard Razafindravahy. Jusqu’ici on peut dire que le Micc a réussi à maîtriser le prix du riz grâce à l’importation du Vary Tsinjo et sa distribution a travers tout pays et dans les Tsena mora. Le Micc a également pu neutraliser le prix du gaz. Des efforts tangibles qui ont facilité cette rencontre avec plusieurs associations de consommateurs en l’occurrence, Fimpa, Garduc, Fizompam, RNDC, MPM, SCAEPC, VOMZOM, AVA, MPH,FIMPITA. Il s’agit donc de renforcer ces acquis pour pouvoir sinon baisser du moins stabiliser les prix. « Nous sommes tous conscients des impacts des réalités internationales sur le prix des marchandises. On ressent également les efforts consentis par le Micc pour atténuer les effets de ces impacts. C’est pour cela que cette solidarité est importante » a reconnu Charline Raharinirina, représentante des associations des consommateurs.
La rencontre avec le ministre a été préalablement précédée par une entrevue entre la direction générale du commerce et de la consommation et les associations de consommateurs. « Les discussions ont été axées sur la recherche de solution pour ne plus subir la hausse des prix. Plusieurs solutions ont été avancées pour que les prix ne dépassent pas un certain seuil. D’ailleurs il existe des lois permettant de le faire même s’il faut respecter les principes de la libéralisation » souligne Tiana Rabarison, président de l’association des consommateurs.
Les deux parties ont alors convenu d’un « pact ». L’objectif principal est avant tout de ménager les consommateurs. Il faut ainsi que tout le monde se comprenne étant donné que pour le moment le pays dépend beaucoup de l’importation et subit directement la hausse du coût des facteurs.
Des résolutions ont été adoptées ( voir par ailleurs) mais la solution pérenne reste la production sur place des produits dont la population a besoin pour réduire l’importation et de les transformer. C’est le projet de développement du Micc qui s’appuie justement sur les zones de pépinières industrielles dont l’importance a été reconnue par les associations des consommateurs.
Réunion systématique mensuelle afin de définir des stratégies selon la réalité sur le marché
Descentes/ contrôles commerciaux systématiques conjoints sur le marché
Mise en place d’une structure de prix afin de stabiliser le prix des PPN sur le marché
Vulgarisation des dialogues publicsprivés
Mise en place d’une structure de régulation des prix des PPN
Collaboration sur la mise en place des Zones de pépinières industrielles
Assainissement du circuit de distribution
Implication directe des consommateurs sur les actions entreprises par le MICC.