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Nationale

Météo - Une pluie diluvienne annoncée

28/02/2022 03:52 © Moov

La direction générale de la Météorologie lance une vigilance forte pluie. La vigilance jaune est en vigueur dans les régions de la Haute terre centrale et du Nord-Ouest.


Les habitants des Hautes terres centrales et du Nord-Ouest doivent appliquer la vigilance jaune. Un risque faible à modéré de fortes pluies persiste jusqu’à mardi, selon la vigilance forte pluie, envoyée par la direction générale de la météorologie, hier. « Il s’agit surtout d’une précaution, car la Zone de convergence intertropicale (ZCIT) prend de l’ampleur et peut apporter de fortes précipitations. Par ailleurs, à l’Ouest, il y a une formation d’orage qui peut se déplacer vers l’Est. », explique Lovandrainy Ratovoarisoa, prévisionniste, hier.

Des cumuls de précipitations supérieures à 60 mm en 24 heures sont à craindre pour les régions d’Analamanga, d’Alaotra Mangoro, et dans les districts d’Ambilobe, de Bealanana, d’Ambanja, d’Analalava, d’Antsohihy, d’Arivonimamo, d’Ambatolampy, d’Antsirabe I et II et d’Antanifotsy. Ce risque est élevé, ce jour, surtout, à Antananarivo, selon les prévisions. Ces fortes pluies peuvent causer des perturbations mineures, des stagnations d’eau, des glissements ou des éboulements de terrains, selon les vulnérabilités locales.La vigilance est au maximum pour la ville d’Antananarivo, classée comme une zone vulnérable aux intempéries.

Des fortes précipitations qui durent une heure peuvent faire monter les eaux, aussi bien dans les rues que dans les quartiers où les évacuations d’eau sont précaires. Même chose pour les glissements de terrain et les éboulements de rocher, notamment, sur la colline de Manjakamiadana. Le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes insiste sur la persistance du danger sur le versant Ouest et Est de la colline.

Depuis les intempéries qui ont eu lieu au mois de janvier, et qui ont causé des dégâts importants dans la ville d’Antananarivo, aucune mesure n’a été prise pour écarter les sources de dangers et éviter d’autres accidents. Les zones remblayées n’ont pas été déblayées. Les réseaux d’évacuation d’eau obstrués n’ont été ni débouchés ni réhabilités. Les milliers de constructions illicites qui bouchent les réseaux d’évacuation d’eau n’ont pas été démolies. L’unique décision ferme prise, depuis les inondations du mois de janvier, a été l’exigence de l’accord du conseil des ministres sur les autorisations de remblayage.

 

 

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