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Nationale

Santé publique - Une hausse de 10% de nouveaux cas de cancer

20/08/2021 03:02 © Moov

Une hausse de deux cents à sept cents cas de cancer par an sont détectés à Madagascar. La prise en charge précoce et l’information sur le cancer sont avancées par l’Association d’appui à la Radiothérapie et l’Oncologie de Madagascar.


En 2018, près de dix-huit mille cas ont été recensés, selon l’Association d’Appui à la Radiothérapie et Oncologie de Madagascar (AROM). « Le chiffre augmente jusqu’à 10% chaque année. En 1986, lorsque j’avais pris fonction, on a constaté près deux cents nouveaux cas, en 1997, le chiffre a triplé », indique la Professeure Josoa Florine Rafaramino, présidente de l’AROM.

L’OMS prévoit un bond des cas de cancer d’ici 2040. L’agence onusienne estime que les cas de cancer pourraient augmenter de plus de 80% d’ici 2040 notamment dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, comme Madagascar, et ce en raison de l’insuffisance des ressources consacrées à la prévention de cette maladie. Le cancer du col de l’utérus et celui du sein sont les cancers les plus fréquents dans le pays. Les signes doivent être détectés de manière précoce. Le manque d’information aggrave le cas des patients. « Les signes avant-coureurs présentent parfois la présence de tumeur, une perte de sang, des symptômes qui persistent plus de 3 à 4 semaines. Les femmes de plus de 40 ans doivent particulièrement faire attention à ces détails et se rapprocher directement des centres de santé », indique le Docteur Rodrigue Hasiniatsy, responsable du service Oncologie et de soins palliatifs au niveau du CENHOSOA.

Plus d’informations Les patients porteurs de cancer autant que toutes personnes engagées dans le processus de soins, peuvent être affectés par un manque de communication. « La prévention et le dépistage du cancer doivent être mis en avant. Le diagnostic précoce permet justement de détecter la maladie et de la traiter à temps. Les patients se plaignent actuellement des frais de traitement du cancer. Le coût des traitements dépend de la gravité de la maladie, plus le cancer se trouve à un stade avancé, plus la prise en charge sera élevée », indique la présidente de l’AROM. Le coût des traitements constitue un obstacle pour les malades de se rapprocher d’un centre de santé ou d’un centre de traitement. Pour ces médecins, une meilleure communication à tous les niveaux permettra une prise en charge efficace. Ainsi, des experts du monde médical et de la communication vont échanger et débattre en vue de mettre en place un consensus pour une communication plus efficace dans les domaines évoqués. « La prévention et le diagnostic précoce sont les plus importants sur cette lancée. Les patients déplorent parfois le prix de la prise en charge en matière de cancer », indique la Professeure Josoa Florine Rafaramino, présidente de l’AROM.

 

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