Toamasina - Des écoles fermées à cause du coronavirus
Deux lycées de Toamasina doivent arrêter les cours après l’arrêté préfectoral publié le 15 mars. Des cas de coronavirus y ont été détectés.
Fermeture d’établissements scolaires à cause de la propagation du coronavirus. Les responsables de deux écoles de Toamasina ont fermé temporairement leurs portes, après la sortie de l’arrêté préfectoral du 15 mars. Il s’agit du Lycée français de Toamasina (LFT) et du lycée Saint Joseph de Cluny. Le texte stipule que « toute école où un cas de Covid-19 est confirmé, sera immédiatement fermée pour une durée de quatorze jours ».
« Des cas de coronavirus ont été détectés dans ces établissements scolaires. Dans le lycée Saint Joseph de Cluny, un enseignant a succombé à la maladie », rapporte le préfet de Toamasina, Jean Jugus Razafiarison. Le proviseur du LFT a ainsi annoncé aux parents d’élèves que « suite à l’arrêté préfectoral, j’ai le regret de vous informer que le Lycée français de Toamasina est fermé jusqu’à nouvel ordre ».
Les autorités de Toamasina sont de nouveau sur leurs gardes, face à la montée des cas de Covid-19 dans la ville. Elles ne souhaitent surtout pas que cette ville portuaire soit à nouveau l’épicentre de l’épidémie de coronavirus, comme cela a été le cas, aux mois de mai, juin et juillet 2020.
La préfecture de Toamasina annonce des mesures restrictives, en vigueur pendant quinze jours, à compter du 15 mars. Hormis la fermeture des écoles où ont été détectés des cas de Covid-19, la vente de boissons alcoolisées est interdite à partir de 22 heures. Pendant cette période, le port de masque et la distanciation physique d’au moins un mètre sont obligatoires pendant les messes dominicales, les réunions, dans les spectacles et les manifestations sportives et culturelles, sous peine d’interpellation des responsables du rassemblement.
Le nombre des passagers des véhicules de transport en commun doit aussi se conformer à celui indiqué dans la carte grise. Les moyens de transport qui acceptent des passagers ne portant pas de masque, seront immobilisés pendant trente minutes. Ceux qui ne portent pas de masque sont passibles de travaux d’intérêt général. Ces gestes barrières commenceraient à être respectés à Toamasina.