Baccalauréat - L’analyse des épreuves débute pour les nouvelles séries
L’application des nouvelles séries L, S, OSE continue. Des étapes seront à franchir pour la généralisation de cette réforme auprès de tous les lycées de la Grande île.
Le ministère de l’Éducation nationale, avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique concocte actuellement l’élaboration des sujets pour les nouvelles séries du baccalauréat. « Nous sommes actuellement en étroite collaboration avec le Mesupres par rapport à l’analyse des épreuves ou le plan à adopter dans l’élaboration des sujets d’examens », indique Andriamiakatsilavo Raoniherijaona, directeur général de la pédagogie. Cette analyse sera transférée au Mesupres afin qu’il puisse préparer l’élaboration avec les personnels affectés à cet effet.
Dans toute la Grande île, deux cent dix-huit lycées ont été choisis comme lycées pilotes pour expérimenter la réforme. Cent soixante-dix-huit d’entre eux sont des lycées publics. La prochaine étape est donc l’attente des nouvelles dates pour le baccalauréat et les nouvelles organisations afférentes. Le responsable a confirmé que les nouvelles séries passeront le baccalauréat cette année. Tous les élèves passants sont déjà inclus dans la série L, S, OSE. Quant aux redoublants, ils sont déjà dans les séries A1,A2, D, C.
Nécessité de pratique
La réforme suit beaucoup d’étapes, tout d’abord il y a l’expérimentation puis la phase va s’étendre et on va tendre vers la généralisation de cette réforme.
« La généralisation se fait à partir des résultats de la prochaine session du baccalauréat », enchaîne le responsable.
Les lycéens qui ont choisi la série sont un peu dans l’expectative « Ils craignent par rapport au déroulement du baccalauréat surtout que c’est encore dans un stade pilote. De notre côté, nous essayons de les rassurer en indiquant que nous essayons de faire le maximum pour qu’ils puissent affronter sans peur l’examen cette année », explique Linah Rakotoson, enseignante au lycée d’Andoharanofotsy.
Néanmoins, le choix a été fait depuis longtemps. « J’ai choisi cette matière par rapport à la question d’Économie et de Droit. Pour moi, j’aimerai poursuivre mon étude en économie. J’ai du mal sur certaines matières intégrées dans la réforme ; comme les mathématiques avec un coefficient 6. Pour l’histoire et la géographie, il faut bien maitriser les leçons », Nantenaina Fanojo Gloria, une lycéenne. L’enseignante soulève l’importance d’intégrer la pratique dans l’application des matières de base. « Pour assurer l’imprégnation des nouvelles matières de base, la descente sur terrain est important. »,
