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Nationale

Etat d'urgence sanitaire - La fin du couvre-feu décrétée

04/10/2020 21:00 © Moov

 

Levée du couvre-feu. C’est l’information majeure sur les nouveaux dispositifs sanitaires annoncés par Andry Rajoelina, président de la République, hier. Bien que le conseil des ministres de samedi ait maintenu l’état d’urgence sanitaire, le couvre-feu en vigueur depuis le mois de mars, ne s’applique plus sur tout le territoire national.

L’annonce faite hier, allège un peu plus les restrictions sanitaires appliquées dans le pays. Le chef de l’État souligne, cependant, «la nécessité, l’obligation», de respecter les gestes barrières. Il rappelle, notamment, l’obligation pour tous, de porter des masques, sous peine d’être soumis à des travaux d’intérêt général. L’interdiction de rassemblement de plus de deux-cents personnes reste interdite, néanmoins.

Outre la levée du couvre feu, l’allègement des restrictions sanitaires est aussi, marqué par le feu vert étatique pour les compétitions sportives. Les clubs et les férus de sport peuvent ainsi, reprendre la compétition, à condition que les événements ne rassemblent pas plus de deux cents personnes. Andry Rajoelina a également, touché mot sur le rite traditionnel du «Famadihana». La pratique du «Famadihana», est formellement interdite, jusqu’à nouvel ordre. Les convois funèbres sont, toutefois, autorisés sous condition d’attester que le défunt n’est pas décédé du coronavirus.

Le président de la République rappelle, par ailleurs, l’obligation pour les transporteurs en commun, que ce soit en zone urbaine, régionale ou nationale, de respecter les dispositifs sanitaires de rigueur. Il maintient l’interdiction d’augmenter les frais de transport. Pour le transport aérien, l’obligation pour chaque passager de présenter un résultat de test PCR négatif, datant de 48 heures avant le départ tout au plus, est réitérée. Le chef de l’État réaffirme, par ailleurs, l’intention de l’État de rouvrir les aéroports internationaux aux vols régionaux, venant des pays voisins dans l’Océan Indien.

Il y a les risques sanitaires, mais il y a aussi, le respect de la détresse des compatriotes victimes du «Kere». C’est ainsi que le président Andry Rajoelina explique la décision étatique de ne pas organiser de festivités pour marquer les 62 ans de la naissance de la République, le 14 octobre. À la base, l’État comptait organiser le 14 octobre, les festivités prévues pour marquer le 60e anniversaire du retour à l’indépendance, le 26 juin. A cause des restrictions sanitaires, tous les événements ont dû être annulés. Seul le défilé militaire sur l’avenue de l’indépendance, à Analakely a été maintenu. Bien que la situation sanitaire se soit améliorée, «afin que les efforts fournis jusqu’ici pour maîtriser la propagation du coronavirus ne soient pas vains, il n’y aura pas de festivités le 14 octobre», soutient le Président. Le locataire d’Iavoloha indique, néanmoins, que pour marquer le 14 octobre, il se rendra à Antsohihy, lieu de naissance du premier président de la République, feu Philibert Tsiranana.

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