Intervention chirurgicale - Reprise progressive des opérations à l’HJRA
Un malade qui devait être opéré au centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU JRA), au mois de juin, mais dont l’intervention chirurgicale a été annulée, à cause de la propagation du coronavirus, a reçu un appel d’un agent de cet hôpital, hier matin. « Êtes-vous prêt à vous faire opérer cette semaine ? Si vous êtes d’accord, on va présenter votre dossier aux responsables », lui a demandé ce professionnel de santé. Les blocs opératoires de cet hôpital reviennent à leur fonctionnement normal. Ils reçoivent à nouveau les interventions chirurgicales programmées, selon l’affirmation de plusieurs chirurgiens. « Les activités reprennent, progressivement, à partir de cette semaine. Nous étudions au cas par cas les interventions programmées, pour pouvoir organiser les mesures de sécurité, aussi bien pour le patient que pour sa famille et même pour les agents de santé. Nous prenons des précautions, au maximum, c’est pourquoi, la préparation est nécessaire », souligne un chirurgien.
Ce patient souffre d’un problème de la vessie qui l’empêche d’uriner, normalement. Il porte une sonde pour évacuer son urine. Avec sa famille, il a décidé d’attendre encore un peu avant de passer à l’opération. Ils craignent de contracter le virus de Covid-19 à l’hôpital, d’autant plus que ce père de famille, d’un certain âge, est une personne vulnérable. Un médecin lui a rassuré que la situation revient à la normale dans cet hôpital et que le nombre de cas de coronavirus pris en charge dans cet hôpital a diminué. D’autres soulignent, pourtant, que le virus n’est pas encore éliminé à 100%. « Il y a encore des patients atteints par la Covid-19 qui sont hospitalisés ici. Mais ils sont regroupés et isolés dans un service. En tout cas, on fait de notre mieux pour qu’il n’y ait pas de cas dans les réanimations chirurgicales », indique un médecin.
La réalisation de cet acte médical dépendrait de l’évolution de l’état de santé du patient, du temps d’attente, de la motivation de la famille, tout en leur expliquant que le risque d’attraper le virus à l’hôpital n’est pas de 0%.