Le soldat Razafintsalama tué au Mali
Mort au combat pour la France. Le soldat de 1ere classe Tojohasina Razafintsalama a été tué lors d'un combat contre des groupes armés terroristes dans la région de Gossi au Mali. Son engin blindé a sauté au contact d'un véhicule suicide chargé d'explosifs. « Il est mort pour la France dans l'accomplissement de sa mission », lui rend hommage le chef d’Etat-major de l’armée de terre française, le général d’armée Thierry Burkhard dans un tweet. Le président français Emmanuel Macron « s'incline avec un profond respect devant le sacrifice de ce militaire, mort dans l'accomplissement de sa mission au service de la France », a indiqué l'Elysée.
Né à Madagascar le 20 octobre 1994, il était engagé au sein du premier régiment de hussards parachutistes depuis le mois d'août 2018. Le ministère français des Armées décrit, dans un communiqué, un jeune militaire s'étant « distingué par son excellent état d'esprit » et son « très bon potentiel ».
Il a participé à une mission de courte durée en Nouvelle Calédonie du 31 juillet au 6 décembre 2019. Ce qui lui a valu une lettre de félicitations émise par le colonel commandant le régiment d'infanterie de marine du Pacifique Nouvelle Calédonie. A son retour à Tarbes, le hussard parachutiste toujours motivé a réussi brillamment sa formation générale élémentaire lors de son retour à Tarbes. Il accède à la fonction de tireur de mitrailleuse 12,7 mm au sein de son peloton.
Tojohasina Razafintsalama a été projeté au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane en tant que cavalier blindé le 14 juillet. Au cours d’une opération de reconnaissance sur la RN16, le hussard parachutiste est mortellement touché par l'explosion d'un véhicule suicide ennemi à proximité de son véhicule blindé léger au Nord de la base opérationnelle avancée de Gossi. Deux autres soldats sont blessés lors de cette attaque.
Le jeune militaire a été décoré de la médaille de la défense nationale "bronze" le 1er janvier. Il était célibataire sans enfant.
