Remède au coronavirus - L’artémisia intéresse des laboratoires
Au lendemain de la présentation du remède à base d’artémisia développé à Madagascar pour guérir le coronavirus, un financement colossal américain pour endiguer le covid-19 est révélé.
Exposé au grand jour. Le remède anti-coronavirus à base de la plante « artémisia », conçu à Madagascar, attire l’attention de la communauté scientifique internationale. En parallèle à la conception du remède à base d’artémisia à Madagascar, trois équipes de chercheurs occidentaux, respectivement allemande, danoise et américaine, ont conjugué leurs efforts pour effectuer des analyses sur la portée préventive et curative de l’usage de l’artémisia pour le traitement du coronavirus. Tandis que leurs études ne sont pas encore bouclées, la réussite du traitement à base du remède trouvé et administré sur deux patients a permis à Madagascar, et notamment à l’Institut malgache de recherches appliquées (IMRA), de se hisser sur le plan international, étant à l’origine du remède contre la pandémie qui frappe le monde depuis maintenant six mois.
Les laboratoires occidentaux, dont Max Planck Gesellschaft, l’institut allemand de recherches de renommée mondiale, se penchent sur la possibilité de traiter les porteurs du covid-19 avec un médicament à base d’artémisia. Ce médicament, que l’IMRA a réussi à développer en un temps record, suscite davantage l’intérêt des États occidentaux. Seul diplomate occidental sortant de son silence dans le contexte de la découverte du remède à base d’artémisia, l’ambassadeur américain Michael Pelletier annonce « l’apport de 2 500 000 dollars à titre de financements supplémentaires accordés à Madagascar dans le cadre de la lutte contre le coronavirus ». Dans une allocution exclusivement en malgache, l’ambassadeur Pelletier précise « l’affectation exclusive de cette somme dans la vulgarisation sur le territoire national des solutions trouvées ».
« On vaincra ensemble le coronavirus », conclut l’ambassadeur américain dans son intervention, laquelle est précédée du rappel selon lequel « le gouvernement américain est le plus important bailleur en termes d’appui à la santé et aux actions humanitaires dans le monde ». La veille de la déclaration du diplomate américain, seules la Chine et la Corée du Sud ont été représentées par leurs ambassadeurs à la présentation du remède à base d’artémisia de conception malgache dénommée « covid-organics ». Le silence en vingt quatre heures sur cette trouvaille historique a été remarqué sur le site web de quelques représentations diplomatiques étrangères présentes à Madagascar.
Même devancée par l’IMRA, l’analyse approfondie menée par les chercheurs occidentaux met en valeur la préférence pour l’artémisia dans la confection de remède anti-coronavirus.