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Nationale

Sainte-Marie - Sept incendiaires incarcérés

04/12/2019 03:19 © Moov

Mis en examen par le juge d’instruction à Fénérive-Est, sept sur quatorze présumés incendiaires du commissariat de Sainte-Marie ont été conduits en prison, hier.


En taule. Sept pyromanes impli­qués dans l’incendie du commis# sariat de la sécurité publique de Sainte-Marie, le 20 novembre, se trouvent actuellement derrière les barreaux, à Fénérive-Est. Sept autres, dont trois femmes et un mineur, ont bénéficié d’une liberté provisoire. Ils étaient, en tout, quatorze suspects à être enquêtés par le juge d’instruction, depuis la soirée de lundi jusqu’à minuit.

L’agitation suivie de l’embrasement dont on leur reproche est partie d’une rumeur ébruitée par une radio locale. Celle-ci aurait communiqué qu’un meurtrier vivement recherché était entre les mains de la police nationale. Or,  personne n’a été arrêtée ni retenue au commissariat. Une enquête va ainsi à l’encontre du personnel de cette station, chargé de permanence de ce jour-là, selon les informations fraîchement recueillies au niveau de la police. La suite est attendue sur ce point-là.

« Cette histoire de meurtre a eu lieu le 15 novembre, dont l’auteur n’est toujours pas identifié. Seulement, sa victime âgée de 27 ans l’a décrit à son mari avant de mourir. Il serait un homme blanc, avec des cheveux longs et une barbe. La cohue s’est donc référée à ce signalement pour tenter de chasser quelqu’un. Cependant, elle ne l’a jamais trouvé. Elle s’est alors tournée vers la police après avoir entendu les nouvelles divulguées par la radio qui étaient pourtant fausses », raconte la police.

En arrivant au commissariat, le 20 novembre vers 14h, les gens étaient autorisés à fouiller tout l’intérieur, mais le suspect qu’ils ont cherché n’y était pas. Le pire était qu’un enfant a juré avoir réellement vu la police arrêter l’assassin. Pour cette raison, les forces de l’ordre ont été pointées du doigt d’avoir menti. De là, la tension est montée d’un cran.Les éléments du commissariat ont été lapidés et le bureau brûlé. Sur le moment, la gendarmerie et les Forces armées ont dû intervenir.

Les policiers ont commencé à faire des tirs en l’air pour disperser les manifestants. L’un d’entre eux et deux soldats ont été blessés au cours d’une série de jets de pierre. Dès le lendemain, le ministre de la Sécurité Publique, le contrôleur général de police, Roger Rafano­mezantsoa et le secrétaire d’État chargé de la Gendar­merie nationale (SEG), le général de division Richard Ravalomanana ont débarqué sur place pour rétablir l’ordre.

 

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