Protection de la femme - Mialy Rajoelina sollicite l'engagement de tous
La Première dame est une source d’inspiration dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Madagascar est dans la bonne direction pour l’élimination des mauvais traitements infligés aux femmes.
Un engagement inconditionnel. La première dame, Mialy Rajoelina, a confirmé, hier, au Palais des sports, sa contribution sans faille à la lutte contre les brutalités faites aux femmes.
« Vous qui voyez ou qui connaissez une victime de violences, vous avez des devoirs sur elle. Nous ne devrons pas rester les bras croisés, en pensant que ce n’est pas à nous d’intervenir dans une telle circonstance. Je comprends qu’une telle intervention n’est pas facile. Rappelons-nous que si nous lui tendons la main, si nous agissons pour elles, nous pouvons changer les choses », indique-t-elle, en douceur. Une manière pour Mialy Rajoelina de solliciter et de porter assistance aux victimes de violences.
Plusieurs victimes préfèrent encore garder pour elles les faits qui ont causé leurs blessures physiques et/ou psychologiques, de peur de ne pas être entendues. « Faites leur savoir que vous croyez en elles et que vous n’êtes pas là pour les juger. Dites-leur qu’aucune raison n’explique la violence », recommande Mialy Rajoelina. La protection de la femme et de l’enfant l’interpelle particulièrement, d’où son profond engagement dans cette lutte.
« Tant qu’il y a des victimes, je continuerai à me battre. Ce fléau affecte la société. Ces faits monstrueux me blessent profondément », s’exprime cette femme considérée comme source d’inspiration et de modèle pour des millions de Malgaches, par le Fonds des Nations Unies pour la population (Fnuap).La Première dame est une femme engagée et très impliquée. D’où sa nomination en tant qu’ambassadrice de la lutte contre les VBG, par le Fnuap, en avril dernier. Ses engagements et son professionnalisme séduisent et incitent plusieurs associations et organisations à s’impliquer dans cette lutte de longue haleine. Hier, plusieurs associations et organisations ont manifesté leur volonté à s’engager avec l’association Fitia, fondée par la Première dame, qui a travaillé depuis toujours, auprès des vulnérables. Les unes veulent appuyer la prévention des violences, d’autres entendent intervenir dans la réinsertion des victimes.
Constant-Serge Bounda, Représentant du Fnuap n’a pas manqué de féliciter cette ambassadrice pour ses engagements. Selon lui, Madagascar est dans la bonne direction, grâce à ses interventions. «Ca fait un moment qu’il y a un cadre qui régit toutes les politiques en matière de VBG. Maintenant, nous sommes passés à la vitesse supérieure, grâce à l’action de la Première dame, mais également grâce à l’implication du gouvernement et du parlement», lance-t-il. Il est optimiste quant à l’atteinte des zéro violences, en 2030. «C’est possible parce que c’est nous, les hommes, et certaines femmes qui causons ces violences. Si nous décidons déjà d’ y mettre fin, c’est possible », avance-t-il. Mialy Rajoelina réitère l’importance de l’intervention de tout un chacun.
« Nous pouvons changer l’histoire. Donnons-nous la main pour assurer l’épanouissement de nos enfants dans la société», conclut-elle. Elle est convaincue qu’il n’y a pas de véritable développement sans la participation pleine des femmes.