Communales : Le gouvernement valide la date du 27 novembre
Les électeurs sont appelés aux urnes le 27 novembre pour élire leur maire.
Maintenant c’est officiel. Le gouvernement a validé le chronogramme proposé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour les élections municipales et communales. Les électeurs sont ainsi appelés aux urnes le 27 novembre pour élire leur maire ainsi que les conseillers municipaux ou communaux. Le conseil de gouvernement tenu le mercredi 14 août a adopté dans ce sens le décret portant convocation des électeurs.
Les prétendants à la mairie de leur ville devront confirmer leur participation dans cette course en déposant leur dossier de candidatures du 29 aout au 12 septembre auprès de l’organe de vérification et d’enregistrement des candidatures (OVEC). Et pour ce qui est de la caution à acquitter, elle dépend du nombre de la population de la commune et de la catégorie de cette dernière. A titre d’exemple, pour la commune urbaine d’Antananarivo, la seule commune hors-catégorie, la caution s’élève à 5 millions d’Ariary. Les candidats des communes urbaines de première catégorie devront payer 2.500.000 Ariary.
La validation de cette date relance les débats dans la course à la magistrature de la ville du moins pour les grandes villes. A Antananarivo, bien que deux candidats ont annoncé leur intention à briguer le poste de maire de la capitale, à savoir l’ancienne journaliste devenue présidente des taxi-men, Clémence Raharinirina et l’artiste Alban Rakotoarisoa plus connu sous son nom de scène Gangstabab, les yeux sont rivés sur le nom des prétendants à la mairie issus des deux partis rivaux, le parti au pouvoir Tanora Malagasy Vonona (TGV) et le parti Tiako i Madagasikara (TIM).
Avec un bilan désastreux de Lalao Ravalomanana durant son mandat, le parti Tiako i Madagasikara (TIM) aura fort à faire à trouver une personnalité très convaincante pour redorer son blason. Depuis quelques temps, le nom de l’ancien président Marc Ravalomanana circulait sur les réseaux sociaux. Mais celui-ci semble être encore trop occupé à briguer le poste de chef de l’opposition.
Du côté du parti au pouvoir, un hebdomadaire proche du pouvoir évoquait dans sa dernière édition le nom de l’actuel secrétaire national du parti TGV Hery Rasoamaromaka. Mais d'autres noms sortent encore du lot comme celui d'Augustin Andriamananoro, l'actuel directeur général de projets présidentiels (DGPP). Il reste encore près d’un mois pour confirmer ou non ces candidatures. En tout cas, les vacances sont terminées pour les hommes politiques.
Lova Rafidiarisoa