Enseignement supérieur - Les problèmes des universités discutés
Les Seces et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont évoqué, à Fiadanana, hier, les problèmes des universités.
Lueur d’espoir. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a enclenché un espace de dialogue pour trouver des solutions aux multiples problèmes de l’enseignement supérieur et des centres de recherche. La première séance qui s’est tenue au siège du ministère à Fiadanana, avant-hier, a mis en avant la vie des universités en général, dont l’occupation illégale de leur patrimoine qui a tendance à se multiplier à Toliara et à Mahajanga, la pédagogie, et le fonctionnement des universités.
Les syndicats des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants (Seces) des six universités, qui ont été tous représentés lors de cette première rencontre, ont profité pour rappeler leurs revendications au staff du ministère dirigé par la ministre Félicitée Rejo-Fienena. « Nous avons insisté sur le maintien en activité des enseignants retraités qui n’ont pas terminé 15 ans de service, comme le texte en vigueur l’exige. Nous avons rappelé, également, le versement des « rappels », selon les trois décrets d’application sortis en 2009. Pour nous, il s’agit d’une chose acquise», rapporte le Dr Dimby Ralambomanana, président du Seces national. Le reclassement, l’avancement, ont été, aussi, discutés lors de cette rencontre.
Aucune décision n’a été prise, hier. « Tous les problèmes soulevés aujourd’hui (ndlr : hier) seront inscrits dans un procès verbal et seront envoyés à chaque participant. À la prochaine réunion, chacun apportera des solutions », précise un responsable auprès du ministère. La date de la prochaine réunion n’a pas encore été fixée.
Le Seces National avoue être « satisfait » de la tenue de cette réunion. « C’est un bon début. Nous sommes certains que l’État, à travers le ministère, est prêt à résoudre le problème des enseignants, de l’enseignement supérieur et des centres de recherche », enchaîne le Dr Dimby Ralambonana. Malgré cette initiative, le Seces section Antananarivo prévoit de maintenir leur suspension d’activité. « La grève continue car nos revendications ne sont pas encore satisfaites », souligne le Dr Faliarivony Randriamialinoro, secrétaire général du Seces section Antananarivo. À l’université d’Antananarivo, cela fait quatre semaines que des cours et des activités de recherche ont été suspendus.
