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Nationale

Rapatriement - Quarante femmes sans papiers au Koweit

28/03/2019 04:29 © Moov

 

Quarante travailleuses ne peuvent pas encore rentrer dans le pays car elles n’ont pas encore obtenu leurs papiers nécessaires pour cela. Cette information découle d’un communiqué de la Présidence de la République, hier. Quelques femmes sont déjà retournées et cinq autres viennent de recevoir leurs papiers récemment. La délégation malgache en mission dans ce pays a rencontré le ministre des Affaires étrangères et des affaires consulaires du Koweït le 26 mars. Ce dernier accepte la facilitation des procédures de rapatriement de ces Malgaches.

Les conditions de rapatriement et de celles qui veulent y rester seront discutées prochainement, pour que ces femmes puissent rentrer saines et sauves. Les deux parties débuteront par le dénombrement des femmes travailleuses au Koweït et procèderont aux procédures de rapatriement. Cette mission sera marquée également par le renforcement de la relation diplomatique entre Madagascar et Koweït.

Aucune femme n’est incarcérée mais onze sont retenues à la police. D’autres sont réinsérées. Un centre appelé « Expatriate Manpower Lodging Center » est le seul refuge des femmes étrangères victimes de maltraitance des employeurs à Jeleeb, depuis quatre ans. Ce centre reçoit soixante-dix à quatre vingt femmes étrangères tous les mois issues d’Ethiopie, du Cameroun, des Philippines ou d’autres pays d’Afrique.

Quatre-vingt deux sont prises en charge à cet endroit actuellement, alors qu’elles étaient au nombre de cinquante huit, la semaine dernière. Selon l’information reçue, elles se sont enfuies de la maison de leurs employeurs à cause de  la maltraitance.

Certaines d’entre elles ont été violées ou sont tombées malades à cause du travail. D’autres n’ont pas reçu leur salaire depuis des mois. Certaines sont tombées enceintes ou ont perdu conscience. Ces femmes sont nourries et logées. Un centre médical est également à leur disposition si elles sont malades. Ces travailleuses ont déclaré fermement qu’elles ne souhaitent plus rester au Koweït.

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