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Nationale

Affaire Eddy Maminirina - Demandes rejetées par la cour spéciale

15/03/2019 13:02 © Moov

La cour spéciale de bois de rose aborde le fond du dossier d’Eddy Maminirina. L’inculpé et son avocat s’estiment victimes d’acharnement judiciaire.

 


Rebondissement sur l’affaire Jean Eddy Maminirina. Cet inculpé clé de l’enquête à la Chaine spéciale de lutte contre le trafic de bois de rose, d'ébène et de répression des infractions s’y rapportant a été interrogé, mercredi 6 mars, à Anosy. Après l’interrogatoire, il a été reconduit en prison, à la maison de force de Tsiafahy. À part sa détention depuis son arrestation le mardi 12 février, dans la cour du centre commercial La City à Ivandry, la date de son procès n’est pas encore indiquée à son avocat. Cet opérateur continue donc d’écoper de placement sous mandat de dépôt et sera certainement soumis à des extractions pour d’autres besoins de l’enquête, suivant les informations signalées par notre source au ministère Public de la Cour saisie.

L’inculpé aurait de nouveau demandé une liberté provisoire au moment de son interrogatoire, mais cela a été refusée. La décision judiciaire semble déjà systématique concernant les personnalités impliquées dans des trafics flagrants comme celui faisant l’objet d’accusation d’Eddy Maminirina. En fait, toutes ses requêtes dont une évacuation sanitaire, ont été rejetées par le tribunal.

À présent, une supplique de transfert à cause de sa vulnérabilité et d’une maladie dont souffre cet opérateur demeure sans réponse, d’après les précisions de l’avocat. Depuis quelques jours, ce présumé trafiquant de bois de rose souffrirait d’un problème respiratoire dans sa cellule. « Il s’est fait soigner  à l’étranger, pendant cinq ans et a subi une interven­tion chirurgicale de poumon dont une partie a été supprimée. Ses conditions carcérales l’ont ainsi affaibli », apprend-on. Son défenseur et sa famille ont  présenté des certificats médicaux afin de justifier son évacuation sanitaire; malheureusement, tout a été refusé.

À cause de ces décisions judiciaires drastiques, le concerné et son avocat se plaignent et se disent ainsi victimes d’acharnement. À la lumière des informations glanées, plusieurs figures ont bénéficié d’agrément de coupe, de transport et d’export de bois de rose à l’époque de la Transition, mais l’opérateur Eddy reste le seul bouc émissaire.
Selon l’arrêt ordonné par la chambre de détention auprès de la Cour, Eddy n’aurait plus droit à aucun recours. « La loi stipule en revanche que la mise en liberté peut être revendiquée à tout moment par l’inculpé ou son conseil », argue l’intercesseur.

Ce dernier a fait référence au code de procédure pénale pour interpeller la justice. «Tout inculpé arrêté en vertu d'un mandat d'amener, qui a été maintenu pendant plus de 24 heures dans la prison sans avoir été interrogé, est considéré comme arbitrairement détenu », reparle-t-il.

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