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Nationale

Manifestation à Vontovorona - Quatre étudiants enquêtés à Betongolo

28/02/2019 04:37 © Moov

Les éléments de forces de l’ordre ne ménagent pas les manifestants de Vonto­vorona. Ils ont arrêté un quatrième étudiant, hier, durant le violent affrontement entre les étudiants de l’École supérieure polytechnique d’Anta­nanarivo et les éléments des forces de l’ordre. Et ils n’ont relâché aucun des quatre étudiants arrêtés depuis le début de cette manifestation, jusqu’à hier soir. Ces derniers sont enquêtés à la Gendar­merie nationale à Betongolo. Leurs chefs d’inculpation : participation à un attroupement non autorisé sur la voie publique, entrave à la liberté de circuler et de travailler des citoyens, violence et injures à l’encontre des forces de l’ordre et destruction des biens des habitants de Vontovorona.

Cette fermeté de la gendarmerie irrite les étudiants qui réclament la libération « sans condition » de leurs camarades. Ils ont été, particulièrement, « violents et insolents », hier. Les rafales de jets de pierres qu’ils ont lancées en réponse aux bombes lacrymogènes des forces de l’ordre qui tentaient de remettre l’ordre public sur place, ont blessé des passants. Une vendeuse a une bosse au niveau de la tête après qu’un caillou de la taille d’un poing, a atterri sur son crâne.

Dans le clan des étudiants, un jeune homme a été blessé au niveau des yeux. Si les manifestants affirment que leur ami a été blessé par une « balle en caoutchouc », la Gendarmerie nationale réplique que ses hommes n’ont utilisé que des bombes lacrymogènes pendant leur intervention. « Nos hommes ne sont pas responsables de cet accident. Nos sources ont affirmé qu’il s’est blessé lors d’une bousculade. La victime porte des lunettes et les verres de celles-ci ont blessé son œil pendant la bousculade », indique le commandant Herilalatiana Andrianari­saona, responsable de la communication auprès de la Gendarmerie nationale.

Les étudiants qui ont des revendications réparties en six points, à savoir l’amélioration des infrastructures d’habitation et d’enseignement, la baisse du loyer annuel qui est passé de 7 000 ariary à 18 000 ariary, la hausse des bourses d’étude à 100 %, l’installation de connexion intranet et internet pour tous les étudiants, menacent de continuer leurs manifestations jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.

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