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Coopération - L’Europe compte passer à la concrétisation

16/01/2019 21:00 © Moov

Aller de l’avant. C’est la résolution du nouvel an annoncé par Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de la délégation de l’Union européenne (UE), durant une conférence de presse, hier, à Ankorondrano.
Aux journalistes, le diplomate a indiqué que « on est arrivé dans une phase où il y a eu des programmes préparés durant toutes ces années qui peuvent se déclencher tout de suite en 2019 (…) Du point de vue de la coopération, l’année 2019 part bien parce que tout le travail qui a été fait avant entre dans sa phase d’exécution et de réalisations complètes ».
S’agissant de la coopération entre Madagascar et l’Europe donc, son ambassadeur annonce que cette coopération sera celle de « la concrétisation et des réalisations sur terrain ». La concrétisation des programmes négociés dans le cadre du 11e Fonds européen de développement (FED), notamment, devra alors s’accélérer durant cette année 2019. La réalisation de projets d’infrastructures routières, entre autres, ou encore de soutiens sociaux aux populations vulnérables dans le Sud, devront entrer dans leur phase d’exécution cette année.
Quant à l’entrée en fonction du nouveau président de la République, l’ambassadeur européen indique, « on attend que le nouveau gouvernement s’installe pour un dialogue politique important et voir ensemble quelles seront les lignes directrices de la coopération dans les années à venir (…) entre temps, on travaille sur ce qu’on a ». Il cite les composantes de la coopération avec l’UE que sont, notamment, la gouvernance, l’infrastructure, ou encore, le développement rural et l’appui à la société civile.
« Le message important est que 2019 va être une année d’avancement concret, pas seulement sur l’attribution des fonds, mais des réalisations sur le terrain », insiste-t-il. À la lecture du document détaillant le programme politique de Andry Rajoelina, président de la République, il mise, principalement, sur les investissements privés pour soutenir ses projets de développement.
Une part est, également, accordée aux investissements nationaux. « En général tout processus de développement économique a besoin d’un composant de financement et effort national », indique le diplomate européen. « Les bailleurs de fonds et amis de Madagascar en général sont là pour accompagner le processus et donner ses ressources qui sont indispensables dans tous les cas, justement, parce que les efforts internes ne peuvent pas arriver à tout faire», ajoute-t-il.
L’idée est donc, selon le diplomate, que la coopération soit un facteur d’accompagnement dans l’effort de développement national qui a ses prérogatives. Sur l’option d’élargir les rangs des bailleurs de fonds de la Grande île, Giovanni Di Girolamo souligne, « on est là pour aider Madagascar et non pas pour occuper un espace». Il ajoute, néanmoins, qu’« on insiste sur le fait que toute coopération doit tenir en compte des effets sur l’environnement et la population en général ».

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