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Nationale

Manifestation - Sept arrestations à Analakely

07/01/2019 04:21 © Moov

 

Pesante. à cause des nuages de gaz lacrymogène, mais surtout, la crainte d’une échauffourée qui peut à tout moment évoluer en un affrontement violent entre les manifestants et les forces de l’ordre font que l’atmosphère est lourde, à Analakely.
Comme l’indique la Commission nationale des droits de l’homme (CNIDH), dans un communiqué qu’elle a publié, hier, « sept arrestations sont enregistrées depuis le début des contestations sur la place du 13 mai ». Cinq de ces sept personnes ont été appréhendées par les forces de l’ordre durant la manifestation de samedi. Certains sont soupçonnés de tentative de jet de cocktail molotov.
Suite à la décision d’interdiction qui aurait été prise par l’Organe mixte conception au niveau national (OMC-NAT), mercredi, le parvis de l’hôtel de ville d’Antananarivo, a été, une nouvelle fois, verrouillé par l’état major mixte opérationnel (EMMO). Une situation qui a conduit à des cafouillages et des courses poursuites entre les éléments des forces de défense et de sécurité (FDS), et les manifestants.
Les chassés croisés et les jets de grenades lacrymogènes ont duré de midi à un peu plus de 16 heures. Il fallait une pluie torrentielle qui inondait une partie de la capitale pour mettre un terme à la journée d’échauffourée, à Analakely. En parallèle, des leaders de la manifestation et des revendications postélectorales menées par le camp du candidat Marc Ravalomanana sont sous la coupe d’une plainte déposée par la primature.
Quelques manifestants irréductibles ont encore fait le piquet devant le parvis de l’hôtel de ville et face aux forces de l’ordre, hier. Une nouvelle tentative d’investir l’ancienne place du 13 mai est prévue, aujourd’hui. Cette conjoncture tumultueuse qui prévaut à la veille de la proclamation des résultats définitifs du deuxième tours réclame de la présidentielle, conduit à la multiplication des appels au calme dans l’attente du verdict des urnes.
Tel est, justement, l’objet du communiqué de presse publié par la CNIDH, hier.  En vertu de l’état de droit, la CNIDH ajoute que « la Haute cour constitutionnelle (HCC), doit pouvoir statuer en toute indépendance sur toutes les requêtes contentieuses (…) pour que les résultats proclamés (…) soient crédibles et acceptés dignement par tous ». La Plateforme nationale des organisations de la société civile de Madagascar (PFNOSCM), a, également, publié un communiqué appelant au calme, samedi.
La PFNOSCM « fait appel au strict respect du principe de neutralité dans la gestion des affaires publiques par le gouvernement, réclame la vérité des urnes et la transparence dans le traitement des résultats pour assurer un résultat propre, acceptable par tous et source d’apaisement et exige l’application sans exception de la loi à tous ceux qui sont auteurs avérés de corruption électorale et de détournement du choix des électeurs ».

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