Élection présidentielle : Le nombre des électeurs arrêté à 9.903.599
Après les opérations de retranchement des doublons et de rajout des électeurs omis de la liste électorale, la CENI a finalement bouclé le nombre d’électeurs. Ils frôlent les 10 millions à être inscrits sur la liste électorale définitive pour les deux tours de l’élection présidentielle
Liste définitive. Le nombre d’électeurs qui vont voter au premier tour de l’élection présidentielle du 7 novembre a été arrêté à 9.903.599. Ces derniers seront inscrits dans la liste électorale définitive qui sera imprimée d’ici quelques jours. Cette liste finale a été obtenue après les opérations de «purification» de la liste électorale, selon hier le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Thierry Rakotonarivo.
«Nous avons pu retrancher de la liste électorale quelque 250.000 doublons depuis que la CENI entrait en fonction en 2015. À cela s’ajoutent également 4.000 autres doublons qui ont été rayés définitivement de la liste électorale. Cette liste définitive sera utilisée pour le premier et second tour de l’élection présidentielle», a-t-il annoncé.
En plus de cette opération de retranchement des doublons, cette commission a également déposée des requêtes au niveau des tribunaux de première instance de quelques districts. «Le but a été de restaurer dans la liste électorale le nom des électeurs omis lors de la dernière révision annuelle de cette liste pour diverses raisons techniques», a souligné le numéro 2 de la CENI. À la suite de ces requêtes, la CENI a pu ainsi corriger ces erreurs en réinscrivant ces électeurs victimes d’une omission. Ces deux opérations ont abouti au rajout de 9.686 nouveaux électeurs aux 9.903.913 électeurs enregistrés après l’arrêtage de la liste le 15 mai 2018.
Conformément au principe du gel de la liste électorale, le nombre d’électeurs ne connaîtra plus de modification qu’au 1er décembre de cette année, date à laquelle va débuter sa prochaine mise à jour. Les jeunes ayant acquis l’âge de vote depuis le 15 mai ne pourront être ainsi inscrits dans la liste électorale que pendant cette ouverture qui dure environs 5 mois. Ils seront ainsi privés de leur droit fondamental jusqu’aux élections législatives prévues vers le mois de mai de l’année prochaine.
Tsilaviny Randriamanga
