Récifs coralliens - Un patrimoine naturel en quête de meilleure gestion
L’Assemblée générale 2025 du Réseau dédié à la protection des récifs coralliens de Madagascar s’est tenue du 10 au 12 juin à Ambatobe, Antananarivo. Cette rencontre a réuni de nombreux acteurs engagés pour préserver ces écosystèmes marins fragiles.
Gestion et gouvernance à renforcer
Cette réunion avait pour objectif d’améliorer la coordination des actions en faveur de ces formations coralliennes. Les participants ont insisté sur la nécessité de placer ces milieux naturels au centre des priorités nationales. Une meilleure gestion et gouvernance sont indispensables pour assurer leur pérennité. Un moment clé a été la présentation du premier Rapport National sur l’état de santé de ces zones côtières. Ce document offre une vision précise de leur situation et permettra de mieux cibler les interventions prioritaires. Les acteurs présents ont souligné l’importance d’améliorer la qualité des données et de renforcer le partage d’informations. Le prochain rapport, attendu en 2025, couvrira une aire géographique plus étendue.
Renouvellement partiel de l’équipe dirigeante
Un plan d’action a été validé pour renforcer la protection de ces habitats sous-marins. Ce programme comprend quatre axes : consolider l’organisation du Réseau, actualiser la cartographie nationale, élaborer un nouveau rapport avec davantage de données, et développer une stratégie nationale intégrée à la politique environnementale. L’équipe de direction a connu un renouvellement partiel. Le professeur Gildas Todinanahary conserve son rôle de Coordinateur, tandis que Guy Célestin est reconduit Secrétaire Suppléant.
Deux nouveaux membres rejoignent l’équipe : le Dr Lalatiana Randriamiharisoa, en tant que Secrétaire Technique, et le Dr Mahery Randrianarivo, responsable de la Cellule Technique. Cette équipe, en collaboration avec les ministères concernés, pilotera les actions du Réseau pour les deux prochaines années. Cette Assemblée générale confirme le rôle central du Réseau comme plateforme d’échanges, de recherche scientifique et de plaidoyer. La protection de ces écosystèmes est essentielle pour la biodiversité marine, la sécurité alimentaire des populations et la résilience des côtes malgaches.