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Economie

Relation bilatérale - La BAD veut faire la différence

03/07/2019 03:34 © Moov

Les dix-sept pays bailleurs de fonds et donateurs s’attèlent sur la suite à donner aux divers instruments de ressources pour les pays africains.


Captivant. Le discours d’ouverture de la deuxième réunion de la reconstitution du 15e Fonds africain de développement (FAD-15) effectué hier par le président de la Banque africaine de développement (BAD) Akinwumi Adesina, a marqué. En rappelant son dernier voyage à Madagascar, il y a trois ans,  où il a rencontré le petit Anthony, très malnutri à l’époque, mais qui est devenu son fils adoptif, le numéro un de la BAD a souligné que les pays comme Madagascar avec ses vulnérabilités, ses diverses opportunités et ses différents efforts, méritent d’être mieux soutenus. « Les projets que nous réalisons ici à Madagascar ont un impact très significatif. Le projet de centrale électrique de Sahofika, par exemple permettra d’accroître  la production d’électricité de 192MW  avec la possibilité d’atteindre 300MW. Une fois achevé, le projet réduira le prix de l’électricité   de 500%, le faisant passer de 25 centimes de dollars le kwh à seulement 5 centimes le kwh », a souligné le président de la BAD.

Devant les plénipotentiaires et administrateurs de la BAD, et devant le président malgache, Andry Rajoelina, à l’hôtel Carlton, il s’est engagé à « faire naître de nouveaux éclats dans la vie de nombreux Malgaches ». L’appui de la BAD dans de nombreux autres projets s’annonce ainsi prometteur.

Avec le Tchad et le Rwanda, Madagascar témoigne de l’impact des projets du Fonds africains de développement (FAD) et demande plus de ressources dans le cadre de la reconstitution du FAD, dont la réunion se tiendra encore ce jour. La réponse s’annonce positive. Bénéficiaire du FAD depuis 1977, Madagascar a bénéficié de 1,2 milliard de dollars à travers ce guichet finançant 82 opérations. « Le guichet est éligible aux pays à faible revenu, calcule sur la base du PIB par habitant ou encore la solvabilité ou la capacité de résilience du pays », explique-t-on. « Avec plus de ressources, le FAD pourra fiancer davantage de projets et mieux soutenir Madagascar dans l’éradication de la pauvreté », a déclaré le président de la BAD.

Le président Andry Rajoelina n’a pas manqué de souligner l’importance de l’appui des bailleurs de fonds dans le plan pour l’émergence de Madagascar. « Les cinq axes de la BAD  convergent avec le plan de développement de Madagascar. Nous aspirons à aménager au  total 70 000 ha  de terres cultivables dans le Bas Mangoky, de créer plus de chaînes de valeur étant par exemple deuxième exportateur de litchi au monde. La professionnalisation des métiers agricoles est un point incontournable pour faire développer mon

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