Taolagnaro - QMM souffle ses dix bougies de production
Après dix années de production, les retombées économiques de l’industrie d’extraction d’ilménite sont palpables. </strong>
Ambiance festive. À l’occasion de sa dixième année de production d’ilménite, Rio Tinto QMM a organisé, hier, une cérémonie officielle dans la cité dauphine. Animations culturelles, Journée portes ouvertes, conférence sur l’exploitation minière, des jeux pour les écoliers ont été au rendez-vous. Dans son allocution, le président directeur général de la société, Ny Fanja Rakotomalala, a insisté sur les étapes suivies avant la construction de l’usine.
« La mise en place de la société a été un choix de la région Anosy et celle-ci l’a intégrée dans son plan de développement. C’était l’aboutissement de sept années de réflexion et de consultation », insiste-t-il.
Frappée de plein fouet par la diminution du cours des matières premières au niveau mondial, la société a misé sur la qualité des produits afin de maintenir la tête de l’entreprise hors de l’eau. « Notre produit est compétitif sur le marché international. Nous nous démarquons pour acquérir des parts de marché et nous allons renforcer notre stratégie de respect des normes et qualités dans les dix années à venir pour maintenir la trajectoire ascendante », continue-t-il.
<strong>Retombées économiques</strong>
De 2012 à 2016, les taxes payées par la société avoisinent les 30 392 millions de dollars. Pour les collectivités territoriales, région et communes, les ristournes ont été redistribuées aux habitants à travers la construction des infrastructures sociales de base comme les écoles et les équipements, les routes, l’octroi de bourse, etc. À titre d’exemple, 50% du budget de la commune urbaine de Taolagnaro et près de 80% du budget de la région Anosy proviennent des ristournes de la société. « L’existence d’une société d’envergure internationale est un atout et un modèle pour la région. Elle constitue un signal fort auprès des investisseurs. Et, notre région a besoin de créer plus de richesses et plus d’emplois », conclut Tanjaniaina Juliot, chef de la région Anosy.
