Tsaradia : Une augmentation de 52% pour le vol domestique au programme
Toutes les conditions sont remplies pour permettre à Tsaradia de prendre son envol. Son opérationnalisation devrait permettre de booster le réseau national.
Grand battement d’ailes pour Tsara Dia, ce jour. Cette filiale domestique d’Air Madagascar s’envolera finalement, pour booster le réseau national. Avec un code IATA «TZ», 300 collaborateurs à son service, un logo symbolisé par le lémurien, des appareils repeints, et des personnels naviguant ayant leurs uniformes qui les distinguent des autres compagnies, la filiale Tsara Dia est prête à booster le réseau national, comme l’a indiqué Éric Koller, président du conseil d’administration d’Air Madagascar, à Ivato, hier.
Avec quatre ATR et deux Twin Otter, Tsara Dia comptent augmenter de 52% les vols sur le réseau national. Ces appareils assureront deux vols quotidiens sur Toamasina, Antsiranana, Nosy-Be, Toliara et Tolagnaro, ainsi qu’un vol quotidien sur Morondava, Sambava et Sainte-Marie. Et ceci en proposant 82% de sièges en plus, a-t-il précisé. Mais étant donné que cette filiale ne dispose pas encore assez d’appareils pour desservir tout le pays, celle-ci va encore recourir au service d’Ewa Air (la filiale d’Air Austral) pour l’appuyer sur les axes Mahajanga, Antsiranana et Nosy-Be.
«Cette filiale d’Air Austral qui est notre partenaire stratégique, est demandé à appuyer Tsara Dia sur ces axes, car nous ne disposons pas encore de tous les avions nécessaires. Au moment où notre filiale pourra voler tout seul, elle se passera du service d’Ewa», a-t-il expliqué. Cependant, pur hasard ou simple coïncidence, le directeur général de Tsara Dia n’est autre que Jean-François Devaux, ancien directeur général d’Ewa Air. En tout cas, pour Éric Koller, c’est une personne expérimentée et apte à assurer convenablement les tâches qui lui sont conférées.
MEILLEUR SERVICE
Tsara Dia doit plus que jamais assurer un meilleur service client. «Ponctualité, régularité et esprit clientèle, sont de mise, surtout par rapport à la mauvaise image qui colle à la peau de la compagnie nationale. L’équilibre d’Air Madagascar est encore fragile, or nous ne sommes pas à l’abri d’une panne, ou encore de l’instabilité», a-t-il poursuivi.
L’opérationnalisation de cette filiale ne changera en rien les tarifs sur les vols nationaux. «Il n’y aura pas pour le moment de changement pour le tarif. Les charges de la compagnie sont encore énormes. Nous sommes actuellement en train d’apurer les dettes de nos créanciers, bien que nous ayons déjà payé 200 milliards d’ariary. Nous espérons qu’à partir du mois de février 2019, nous n’aurons plus de dettes à apurer. Donc à partir de là, nous pouvons prévoir un tarif social», a-t-il conclu.
RADO ANDRIAMAMPANDRY
