Ils ont fait le buzz : Un Madagascar pré–apocalyptique grâce aux réseaux sociaux
S’il suffisait seulement de « Facebook » pour meubler sa journée, Madagascar serait un monde pré-apocalyptique. Meurtres barbares, attaques meurtrières de bandits, disparitions d’enfants, gosses drogués à la dure, citoyens qui décèdent en pleine rue, accidents routiers récurrents, affrontements entre civils… rien que pour le mois de janvier.
Normal si les illuminés des écrits sacrés monothéistes et autres hurluberlus égocentriques se prenant pour le Messie, arrivent à terroriser et tenir entre leurs mains les âmes apeurées.
Moyennant la dîme chaque dimanche, sous le sceau du culte de la personnalité et la promesse miraculeuse d’une grâce financière rapide. La doctrine, stratégie des sectes occidentales, est implacable. C’est de trouver le discours zélé pour tout mettre sur le dos de leurs ouailles. Comme quoi, si leur vie part en vrille, c’est en partie de leur faute. Il suffit alors au prédicateur de piocher les bonnes raisons. Par exemple, parce qu’ils n’ont pas assez de foi, que leurs ancêtres ont commis des péchés, tout retombent sur eux. Une méthode très efficace en Afrique…
L’ultime estocade, qu’ils doutent des paroles du bon prédicateur. Alors, les ouailles n’ont plus le temps de se demander si c’est la doctrine religieuse exploitée qui est inefficace, ou si c’est la politique générale du pays qui est complètement à côté de la plaque. Ils sont par conséquent trop occupés à vaquer à leur quotidien difficile, à chercher à gagner la grâce du prédicateur. De, surtout, être au bon endroit et au bon moment quand celui–ci exige la dîme. À se demander si quelque part, maintenir la population dans la pauvreté extrême et dans l’incapacité à réfléchir par elle-même nécessiterait la complémentarité des faux prédicateurs et des politiques.
