Taxe de 47 % sur les exportations : Madagascar en quête d’un compromis avec les États-Unis
Le gouvernement malgache engage des démarches diplomatiques et commerciales pour atténuer l’impact de l’imposition d’un tarif douanier de 47 % sur ses exportations vers les États-Unis. Une réunion de haut niveau s’est tenue aujourd’hui 3 avril 2025 afin d’évaluer les conséquences de cette mesure et de définir les actions à entreprendre.
Tarifs douaniers américains : évaluation de l’impact
Face à l’annonce d’une nouvelle taxe douanière de 47 % sur les produits malgaches exportés vers les États-Unis, le gouvernement a convoqué une réunion au ministère des Affaires étrangères. Cette rencontre a rassemblé plusieurs membres de l’exécutif, dont la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, la ministre de l’Économie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, et le ministre de l’Industrialisation et du Commerce, David Ralambofiringa. Étaient également présents l’ambassadrice de Madagascar aux États-Unis, Lantosoa Rakotomalala, ainsi que le directeur général des Douanes, Ernest Zafivanona Lainkana. L’objectif principal de cette réunion était d’évaluer les répercussions économiques de cette mesure et d’identifier les moyens d’action à disposition des autorités malgaches.
Des démarches diplomatiques en cours
À l’issue de cette réunion, le gouvernement a annoncé le lancement de démarches diplomatiques auprès des États-Unis. Des discussions ont été initiées avec l’Ambassade américaine à Madagascar afin d’obtenir des précisions sur la mise en œuvre de cette nouvelle taxation et d’explorer les possibilités d’ajustement. Les autorités malgaches mettent en avant le principe de réciprocité et souhaitent garantir un accès équitable des produits nationaux au marché américain. L’accent est également mis sur l’importance d’un partenariat économique stable entre les deux pays.
L’application d’un tarif douanier de 47 % pourrait avoir un impact significatif sur plusieurs secteurs d’exportation malgaches, notamment l’industrie textile, l’agro-industrie et les produits manufacturés. Une telle mesure risque d’affecter la compétitivité des entreprises locales et de freiner les échanges commerciaux avec les États-Unis.