PNACSE 2025-2030 : Un plan actualisé pour protéger la santé face aux défis environnementaux
Le gouvernement malgache a validé la mise à jour du Plan National d’Actions Conjointes en Santé et Environnement (PNACSE 2025-2030). Ce document stratégique vise à atténuer les effets des problèmes environnementaux sur la santé publique en renforçant les interventions intégrées dans ces deux domaines.
Renforcer la résilience des populations
Élaboré sous la direction du ministère de l’Environnement et du Développement Durable et du ministère de la Santé Publique, ce plan mobilise divers acteurs, dont des institutions publiques, des organisations environnementales et sanitaires ainsi que le Groupe de Travail en Santé et Environnement (GTSE).
Face aux conséquences du changement climatique, de la pollution et de la dégradation des écosystèmes, le PNACSE 2025-2030 propose des solutions adaptées aux réalités locales. La mise à jour de ce plan répond à la nécessité de renforcer la résilience des populations face aux maladies liées aux conditions environnementales, notamment les infections respiratoires, les maladies hydriques et les effets des catastrophes naturelles. L’objectif est d’assurer une meilleure coordination entre les acteurs concernés afin de réduire ces impacts sanitaires.
Santé, population et environnement
La nouvelle version du PNACSE met l’accent sur plusieurs axes prioritaires. Parmi eux, l’amélioration du cadre institutionnel et juridique doit permettre une intégration plus efficace des politiques en santé et environnement. Le renforcement des capacités des acteurs et la mobilisation des ressources financières sont également des points clés pour garantir la mise en œuvre des actions prévues. La création de systèmes d’information et de surveillance intégrés constitue un autre volet essentiel du plan, visant à mieux anticiper et gérer les risques sanitaires et environnementaux.
Le modèle "Santé Population Environnement" (SPE) est au cœur de la mise en œuvre du PNACSE. Cette approche favorise des interventions combinées, prenant en compte les interactions entre la santé humaine, la préservation des ressources naturelles et le développement durable. La valorisation de la recherche scientifique et le renforcement du plaidoyer doivent permettre d’adopter des comportements plus respectueux de l’environnement et bénéfiques pour la santé publique.