Le Projet TEFIALA - Accélération de la restauration des forêts et des terres agricoles à Madagascar
Lors d’une réunion tenue le 28 janvier 2025, le Comité de Pilotage du Projet TEFIALA a presenté son bilan semestriel et défini ses priorités pour l’année. L’accent est mis sur la restauration des forêts, des mangroves et des terres agricoles dans deux régions clés de Madagascar.
Objectif
Présidée par Ramindo Gaëtan, Secrétaire Général du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, cette rencontre a permis d’approuver les résultats du second semestre 2024 et de planifier les actions à venir. L’objectif est d’accélérer la restauration des paysages et des forêts dans trois bassins versants. Dans la région de Haute Matsiatra, les sites de Ranomainty et Volanony Matsiatra bénéficieront de l’enrichissement de 55 hectares de forêts dégradées, de la restauration de 30 hectares de forêts et de 60 hectares de terres agricoles. Ces interventions visent à limiter l’érosion et à revitaliser les sols pour une agriculture durable.
Protection
Dans la région d’Atsimo-Andrefana, le site de Bas Mangoky concentrera ses efforts sur la restauration de 110 hectares de mangroves, essentielles à la biodiversité marine et à la protection côtière. De plus, 50 hectares de terres agricoles et 20 hectares de forêts seront réhabilités, tandis que 50 hectares de zones forestières dégradées seront enrichis par des plantations. Pour 2025, l’un des défis majeurs est la restauration de 60 hectares supplémentaires de terres agricoles grâce à des méthodes écologiques alliant reboisement et pratiques respectueuses de l’environnement. Financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (GEF) et soutenu par la FAO, le Projet TEFIALA est coordonné par le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage. Son ambition est de restaurer les paysages tout en conciliant protection écologique et développement économique. En intégrant les besoins des communautés locales, il propose une approche durable dont les résultats attendus d’ici fin 2025 pourraient inspirer d’autres initiatives à Madagascar.